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Jean VRP de la montagne
4 avril 2010

2010-04-04 Marathon des Sables P3

25ème Marathon des Sables – Partie 3

Si vous souhaitez commencer par regarder les photos et vidéos, elles sont visibles à la fin de chaque jour et/ou paragraphe.

Revenir à la partie 2

06/04/2010 : 08h30 : 3ème étape : Jebel El Otfal / Taourirt Mouchanne : 40 Km pour le mental.

Une petite beauté Président !

La nuit n’a pas été au mieux, j’ai dormi le duvet ouvert, il a fait chaud. Si dans la journée c’est proportionnelle à cette nuit, nous allons souffrir. J’aurais bien aimé traîner un peu ce matin, mais, j’ai entendu l’équipe de berbères arriver, alors à quoi bon ! Les gestes se font un peu plus lents ce matin, la mise en route est plus difficile, allez savoir pourquoi !

Après le rituel matinal, je vais percevoir mon eau et, vu la température, nous avons une bouteille supplémentaire, nous sommes rodés, aujourd’hui le départ est à 08H30. Les anniversaires du jour, AC/DC et c’est parti pour 986 concurrents. 3 CP et 11H00 maximum pour rejoindre l’arrivée. Nous commençons par 10 km de ligne droite en terrain sablonneux avec en point de mire, le col pour franchir le jebel Rich Chouiref, le CP1 s’y trouve en contre bas. Sur une idée de Jean Louis, nous décidons de passer les CP en chantant, et au pas. Nous en profitons pour sceller un pacte, nous resterons à 3 jusqu’à la fin de cette aventure. Cela resserre encore nos liens et, à chaque CP, nous attirons la sympathie des bénévoles, le masque de la fatigue et la douleur sont oubliés un instant. Au CP1 (km 13), nous sommes accueillis par Patrick Bauer avec qui nous discutons quelques instants avant de repartir sous un soleil de plomb.

On chante, on danse ! Courrez maintenant !

 

Alors que nous traversons une « plaine » de cailloux, nous apercevons une tente berbère au milieu de nulle part, bien que cela me soit improbable, une centaine de mètres plus loin, je suis encore plus étonné, sous un des rares arbres de cet endroit, une mobylette !!! Ahurissant.

 

Alors que nous traversons un nouveau lac asséché, nous apercevons un arbre solitaire au milieu de cette grande étendue et un coureur s’y est abrité. Nous ne voyons rien bougé, nous décidons de nous détourner pour éclaircir cela. C’est le dossard 66, Victor, il est dans un triste état mental, il se plaint de l’excès de chaleur, nous l’encourageons pour qu’il se remette sur pied, il ne veut rien entendre. Nous essayons de lui apporter un peu de réconfort et l’encourageons. Nous lui donnons rendez vous malgré tout au bivouac.

Nous arrivons au CP2 (km 24) qui est placé au bord du lac asséché Ma’der El Kebir, nous les informons que nous avons vu un concurrent, par radio un doc’trot est envoyé sur place. Une nouvelle fois les places sous la tente repos sont chères, nous faisons le plein d’eau, une barre de céréales et nous voilà repartis. L’objectif, l’horizon où l’on distingue ici et là des coureurs qui baignent dans une poussière blanchâtre mélangée à un effet de flou crée par la chaleur. La terre ressemble à une coquille d’œuf fracassée. Lorsqu’on marche, un crépitement se fait entendre et un nuage de poussière monte avec la chaleur. Nous apprendrons au CP suivant que la température est montée à 48° dans ce lac. Cet endroit est encore plus inhospitalier que ce que l’on connaissait jusqu’à présent, pourtant il y a quelques chameaux qui broutent les quelques touffes d’herbe sèche qui ont résisté au maître des lieux, le soleil. Aucune discussion entre nous, tout le monde garde ses forces pour avancer envers et contre tout, c’est long, très long.

Lac asséché Ma’der El Kebir

Nous sortons de ce fichu lac au km 30 il nous reste 5 km de dunettes pour atteindre le prochain CP. Avant d’y arriver, nous rencontrons une équipe de Doc’trot qui, à la vue de nos tee-shirts, nous demandent de quelle région nous venons, à notre réponse ils demandent si nous avons un ami qui se prénomme Alain et nous annoncent son abandon. Nous sommes peinés de cela, à priori, il n’arrivait pas à s’alimenter, nous en saurons plus ce soir. Nous repartons le mors aux dents en nous disant pourquoi, pourquoi lui Finisher du MdS 2004 n’avait pas anticipé cela !

Arrivés au CP3 (Km 35), nous prenons notre eau et un peu de repos à l’ombre puis filons. Nous passons à côté du Marabout Sidi Ali bou Moussa, qui nous indique que nous sommes séparés du bivouac de 2 km. Un dernier petit cordon de dunes et le bivouac est en vue. Contents d’arriver, contents que sur cette étape, il n’y ait pas eu de réelles ascensions de jebels, c’était suffisamment compliqué comme cela.

Interview de Maryse par TV5

Km 40, nous prenons le thé Sultan de l’arrivée, 3 bouteilles d’eau et la tente 28. Nous sommes accueillis par toute l’équipe inquiète de ne pas voir Alain, nous leur apprenons la nouvelle (officieuse), tout le monde est très déçu. Déçus car nous ne l’avons pas vu et n’avons pu lui apporter un soutien moral. Comme chaque jour, première chose, on enlève les baskets, pas besoin d’examiner nos pieds, cette fois les ampoules sont là. Par chance, rien en dessous, j’ai uniquement une grosse ampoule sur chaque pied située au même endroit, une « couronne » autour du tendon. Il me faut bien enlever les lacets pour libérer mes pieds. Pendant ce temps, Maryse fait le point aussi, son problème de tendon est occulté par ses ampoules, c’est impressionnant. Jean-Louis aussi a droit à des ampoules, Jackie arrivé bien avant nous est bien touché aussi. Une équipe de télévision s’intéresse à Maryse, à ses pieds plus précisément, elle leur dira que : « mes problèmes et mes souffrances ne sont rien par rapport à ce que des personnes de son entourage vivent pour combattre la maladie ». Nous partageons cela.

Jusqu’à présent, les guêtres limitaient l’intrusion du sable dont nous nous débarrassions régulièrement mais aujourd’hui, nous n’avons rien vu venir ! Aujourd’hui nous avons eu pire que du sable, un sable avec une granulométrie très fine, l’équivalent de la farine ! Résultat, il s’est infiltré partout et principalement au fin fond des baskets avec les effets que l’on connaît.

Les soins pédicures journaliers

Maryse et Jean Louis passeront 01H00 à la clinique car il leur faut des « nouveaux pieds », demain c’est 82 km et Maryse est déterminée à être sur la ligne de départ. Pendant ce temps je soigne les miens, seringue pour extraire la lymphe puis remplir l’ampoule avec de l’éosine suivis de compresses et d’élastoplaste, un remède qui me convient pour l’instant. Soupe, douche et repas agrémentent la fin d’après midi. Alain qui s’est arrêté pour des problèmes gastriques n’est pas le seul, la tenante du titre, la Marocaine Touda Didi, est aussi contrainte à l’abandon pour cause de déshydratation. Cet après midi Pierre déchante, son matelas est crevé, maintenant il est sur le même plan que nous, quoique nous, nous avons un petit matelas. D’autre part, Pierre a pris un coup de chaleur, tout comme Jacques, l’un est l’autre se repose à l’ombre des tentes. Avant le passage attendu du facteur, une bonne nouvelle Victor est venu nous remercier de l’avoir remis sur pied, il est toujours en course. Ce soir nous avons droit à un concert des monteurs de tentes, ils ont fait un grand feu de bois et avec quelques percussions, ils nous envoûtent de leur culture et de chants Berbères. Jacques en revient, il offre une limonade à chacun (il avait amené la petite poudre miracle avec lui), et nous l’apprécions bien ici, alors que nous sommes au milieu de rien.

Trousse de 1er secours nécessaire au MdS

 

Hier soir le ciel était rempli de constellations, des milliards d’étoiles, ce soir, même spectacle car toujours, aucune pollution lumineuse. Pierre et Philippe arrivés les premiers ont enlevé les cailloux sous le tapis de la tente, un plus pour passer une bonne nuit.

 

Les photos (68) de l’étape 3, c’est ICI

La vidéo de l’étape 3 by TV5, c’est ICI (4’44’’)

La vidéo sur les pieds de Maryse, c’est ICI (2’40’’)

07/04/2010 : 09h00 : 4ème étape 1/2 : Taourirt Mouchanne / Oued El Djaid : 82,2 km, ça passe ou ça casse

Réveil difficile pour Philippe

Mes ampoules se sont reformées cette nuit, ce matin la seringue est à nouveau de sortie, je ne perds pas de temps, je suis plus franc dans la démarche. Le rituel matinal est terminé et maintenant, que l’esprit est libre, le doute revient sur mes possibilités de cette grande étape du jour, je suis content que nous la fassions groupés, cela m’apaise. C’est la première fois que j’ai la sensation que mon sac est un peu plus léger. Le premier objectif du jour, c’est le CP4 avec sa barrière horaire après 16H00 de course. Ce matin pendant les préparatifs habituels, la question est de savoir si les pieds momifiés de Maryse vont rentrer dans ses chaussures ? Après plusieurs essais Maryse se résigne à enlever ses semelles, c’est l’unique solution. Un peu plus tard nous sommes sur la ligne de départ, nous allons nous battre pour tous ceux qui ne le peuvent pas. Aujourd’hui, Bruno nous accompagne, l’utilisation de la boussole la nuit l’inquiète alors il se joint à notre petit groupe. Plusieurs tentes n’ont pas été démontées ce matin pour garder une zone d’ombre aux 50 premiers du classement général, ils partiront 03H00 après nous soit à 12H00. Nous partons au départ doucement, Maryse donne l’impression d’apprendre à marcher avec ses pieds momifiés. Sous l’arche, nous apprenons que 30 coureurs ont abandonné la veille, nous serons donc 906 à prendre le départ à 09H00.

Prêt pour l'étape de 82 km

Dès que nous sommes lâchés, c’est près de 13 km de ligne droite dans un grand vallon de pierres entrecoupées de sol sablonneux qui nous attendent. Nous rentrons dans la démesure des paysages, tout est grandiose avec des variations de couleurs en fonction de la hauteur du soleil. Cela me fait oublier un peu mes bobos, mais pas question d’aborder ce sujet, cela serait irrespectueux vis-à-vis de Maryse, elle est vraiment « dure ». En fonction des blessures de chacun nous avons du mal à trouver le bon rythme, mais au final, tout le monde se retrouve, chacun à notre tour nous avons des petits « coups de mou », mais nous surmontons nos problèmes (Jean Louis a une petite gastro), chacun prend sur soi, pense à ses proches. Le fait de voir mes compagnons de route me « rassure ». Parfois, j’erre dans mes pensées et je m’accroche à mon grigri pour qu’il me donne des forces.

Vallée mythique du MdS

Nous arrivons au CP1 (km 13) en chantant, après le pointage, nous bifurquons vers le nord pour 6 km de dunes en longeant le jebel Zireg. Mais avant nous passons au col d’un petit jebel, une fois en haut, le souffle est coupé, une vue sur une vallée infinie, incroyablement beau. Tous les coureurs ont le même sentiment. Une sente dans les rochers nous donne accès à cette vallée, nous y descendons. C’est un four ! Chacun reprend son rythme dans le sable, mais tout le monde se surveille, se rappelle le sel et la boisson, personne ne reste en arrière. Nous continuons notre périple à un bon rythme, à chaque passe, nous nous attendons à voir le CP2, sans succès, certains désespèrent. Mais la surprise vient de l’arrière, en effet Mohamad Ahansal nous a déjà repris 03H00 sur 09H00 de course !

Mohamed Ahansal

Lors d’un passage à un jebel, Bruno a une petite faiblesse, je l’attends et nous descendons ensemble une superbe dune où l’on s’enfonce à mi-mollet. Nous rattrapons nos 2 amis un peu plus loin et arrivons ensemble au CP2 (km 26), réception de 2 bouteilles d’eau puis nous nous mettons à l’ombre d’un véhicule de l’organisation. Comme à l’habitude, après chaque cordon de dunes, nous vidons chaussures et chaussettes du sable, puis nous transvasons l’eau dans nos bidons et enfin mangeons quelque peu. Pour cette longue étape, j’ai prévu du magret de canard déshydraté et des noix de cajou, un régal dans ce monde hostile pourtant si beau. Après une petite pause, c’est reparti ! Au programme un nouveau lac asséché, au loin nous distinguons une chaîne de montagnes avec une faille, c’est le cap à prendre, une nouvelle fois, nous sommes assommés par le soleil et parfois alors que nous avançons péniblement sur ce lac, un coureur nous double en courant comme un lapin, un autre monde ! Alors que la faille, une gorge en réalité est proche, nous rencontrons une Marocaine avec 3 ânes, d’où vient-elle ? Où va-t-elle ? De quoi vit-elle ? Aucune réponse à vous donner ! Nous atteignons la gorge d’El Mararch, un chemin pour 4*4 facilite son accès. Plus loin, il y a une oasis avec de superbes palmiers, au centre, un hôtel, j’en profite pour passer ma casquette sous l’eau fraîche, quel bonheur. Je comprends mieux, les quelques véhicules aperçus sur le lac asséché. L’aménagement de ce site a été financé par le Marathon des Sables 2006. Chaque année, l’organisation vient en aide à la population locale par divers investissements.

Droit devant

Alors que nous venons de sortir de cet oasis, Jean Louis s’aperçoit qu’il a oublié ses lunettes au point d’eau. Maryse et Bruno avancent, Jean Louis y retourne, je l’attends. A son retour, nous accélérons pour rattraper nos 2 amis mais la gastro de Jean Louis nous ralentit. Nous finissons par les rattraper alors que le CP3 est en vue. Nous ramassons du bois pour nous faire un feu et un bon repas avant la nuit. Au CP3 (km 38), soupe et repas, chacun regarde ses pieds mais personne n’en parle, on ne parle pas des sujets qui fâchent ! La pause aura duré moins d’une heure. Nous apprenons au CP3 que Mohamad Ahansal a déjà passé l’arrivée en 07H09, un autre monde !

Bivouac improvisé

Nous repartons sans oublier d’accrocher nos bâtons lumineux que le CP nous a donnés, sécurité oblige. La lampe frontale rivée sur le front nous permet de voir tous les reliefs, mais aussi les reliefs des visages burinés par la fatigue. J’aperçois des lampes frontales par intermittence en fonction si je suis sur le haut d’une dune et même chose pour les autres « illuminés », à moins qu’ils ne disparaissent dans d’autres dunes. Cette fois, nous voyageons à vue, chacun cherche la meilleure portance sur le sable avec une visibilité très limitée. Lorsque nous rattrapons un coureur, si si, cela arrive, nous éclairons légèrement le visage au cas où nous reconnaîtrions quelqu’un, c’est comme cela que nous retrouvons Victor, le rescapé de la 3ème étape. Nous partageons, un bout de chemin ensemble, nous traversons des terrains caillouteux et des dunettes. A 22h30 nous pointons au CP4 (km 51). La barrière est derrière nous, sans hésiter, nous sortons les duvets mais avant de dormir, nous sommes interviewés par une TV espagnole et 5 minutes plus tard tout le monde dort la tête dans les étoiles.

08/04/2010 : 03H00 : 4ème étape 2/2 : Fin d’étape et repos : Le soleil se lève dans les dunes

Victor craignant le soleil est déjà parti, Maryse se réveille, elle est inquiète pour ses pieds, elle va à la tente médicale (il y en a une à chaque CP), pendant ce temps je réveille mes 2 amis. Au retour de Maryse nous prenons un petit déjeuner chaud grâce à un feu existant puis sous la surveillance de la lune nous reprenons notre route, il est 04H30. D’après le road book, 8 km de dunes nous attendent, Maryse en profite pour inaugurer des petits coins !!

Avec Patrick Bauer, le Boss de l'organisation

Nous découvrons les dunes en même temps que le soleil qui se lève, la lumière rasante donne un rendu magique, nous sommes récompensés d’être ici, nous ne savons où donner de la tête, tout est magnifique, des images tout droit sorties d’un conte des Mille et une nuits. Un véhicule de l’organisation émerge d’une dune, il s’arrête à notre niveau, c’est le boss de l’organisation, il demande si tout va bien et notre ressenti, nous sommes heureux d’être là, heureux de cette gigantesque organisation, il prend la pose avec nous et repart continuer la surveillance de ses brebis. Après le passage de l’oued Jouijel nous dominons un lac asséché, nous avons l’impression qu’il y a de l’eau mais lorsque nous nous approchons du bord de ce lac, nous nous rendons compte que c’est un mirage ! Au CP5 (km 62), une nouvelle fois, avec appréhension, on enlève les baskets, rien d’apparent à part l’élastoplaste, ouf ! On vide le sable, il nous reste 20 km. Nous prenons le cap 72°, tout droit sur 10 km et après 2 heures, nous sommes au CP6 (km 72), nous avons bien avancé, pas de difficulté entre ces deux derniers CP

L'or du désert

A ce moment la fatigue est bien présente mais le moral se gonfle, nous sommes à 10 km de l’arrivée de la grande étape, nous l’avons bien gérée. Pour finir l’étape, pas de difficulté particulière au niveau dénivelé, mais que du sable, du sable et encore du sable. Nous serrons les dents et avançons sans rechigner.

A 14H00, nous passons l’arche, fatigués mais très heureux, nous apercevons, au loin, le bout du tunnel. Vite ! La tente 28, les pieds ! Rien de réellement nouveau, ils sont dans un état pitoyable. Délicat avec mes ampoules qui entourent mes talons d’achille. Une fois les chaussures enlevées, je soigne mes ampoules, principalement celles autour de mes tendons, mais aussi quelques autres. Maryse, Jean Louis et Bruno quant à eux vont à la clinique, mais au fil des jours, l’attente augmente. Comme chaque jour, nous avons été reçus à notre tente comme des rois, tous sont aux petits soins, dès notre retour. En amont, Alain étant là, il a enlevé les cailloux sous la couverture qui nous isole du sol.

Maryse, au retour de la clinique

Lorsqu’on voit les pieds de Maryse, c’est impressionnant, personne ne parle ! Je prends une douche réparatrice, une soupe, un couscous, bref, le « pied ! ». Puis nous discutons des dernières news, tout d’abord la visite d’un scorpion dans la tente hier soir (l’aspi-venin obligatoire n’est pas un luxe), la rencontre d’un squelette de chameau qui les a poussés à boire plus, Philippe qui s’est blessé au mollet, Luc qui a perdu 2 ongles, les discussions de bivouac en somme ! Pour fêter cela Luc sort de son sac quelques charcuteries du Tarn, Mouss en sort aussi de son sac, mais de Paris, Jacques surenchérit avec du vin……en poudre ! C’est la fête, le plus dur est derrière, déjà 190 km de fait, le doute nous quitte tout doucement.

C'est bientôt cuit Jacques ?

Aujourd’hui, j’ai eu 34 mails ! Génial ! Une saine occupation qui m’aide bien, me donne le moral et la force d’avancer, pour aller au bout, je ne vous décevrais pas.

L’organisation, nous donne un nouveau dossard et surtout une boisson gazeuse (Coca, Fanta), quel luxe, ici surtout après des dizaines de litres d’eau ingurgitées ! Au fil des jours le déplacement sur le bivouac est toujours dantesque, nous avons l’impression que nous avons 90 ans, nous marchons, enfin nous nous déplaçons difficilement, ce n’est pas le moment que la gastro se pointe ! La fin d’après-midi se passe bien, tout le monde est rentré sous la tente, les tee-shirts et shorts sont suspendus comme chaque jour dans la tente, tout est en place pour un bon repas et une bonne nuit.

Les photos (147) de l’étape 4, c’est ICI

La vidéo inside de l’étape 4, c’est ICI (1’04’’)

La vidéo de l’après étape 4, c’est ICI (2’35’’)

La vidéo 1 de l’étape 4 by TV5, c’est ICI (4’12’’)

La vidéo 2 de l’étape 4 by TV5, c’est ICI (4’53’’)

La suite c’est ICI

2010-04-02 121 MdS Etape 1B

 

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Jean VRP de la montagne
  • VRP, Voyager, Randonner, Pratiquer la montagne. Ce blog, a un seul but, partager la passion de la montagne, que ce soit en randonnant, en courant, en skiant ou autres au travers de comptes rendus, de photos et de vidéos.
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