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Jean VRP de la montagne
29 juin 2014

2014-06-29 TPMB : Tour des Pays du Mont Blanc P 1

Le week-end dernier a eu lieu la 6ème édition du Trail des Coteaux, cela a été, une nouvelle belle réussite. Un grand merci à tous, bénévoles, participants, partenaires et trailers, cela a permis de récolter 3 000 € pour des enfants en situation de handicap.

TPMB : Tour des Pays du Mont Blanc Partie 1

by Christine

Si vous souhaitez commencer par regarder les photos, elles sont visibles à la fin dela partie 2.

Maintenant, c’est les vacances ! Départ de Wizernes pour le Tour des Pays du Mont Blanc. Après une première expérience sous la pluie en 2002, nous espérons avoir le soleil ! En attendant, le temps n’est pas trop beau et un WE orageux est annoncé. Sur la route, le temps est lourd mais très peu de pluie.

Le 28 juin les Houches 1 008 m : Nous arrivons à l’hôtel «  l’Etoile des Neiges » aux Houches il est 16h. Nous y avions dormi lors de notre dernier périple ; le propriétaire a changé, c’est une anglaise. Le restaurant n’est pas trop accueillant mais néanmoins propre. Notre chambre est quelque peu sommaire mais confortable et propre. Je dors très mal à cause du stress. Petit déjeuner à 7h30, il a plu toute la nuit et il a fait du vent. Ce matin, il pleut encore et la météo en annonce pour la journée.

Le 29 juin : les Houches 1 008 m – Refuge de Bionnassay 1 320 m : Via le Col de la Forclaz 1 533 m et Le Prairion 1 969 m

Démarrage avec la pluie

Pluie donc ce matin. La pèlerine est de rigueur et les pantalons aussi, nous sommes à 30mn du départ du GR. Nous attaquons à 8h30 pour le col de Forclaz 2h30 à 1 533m ; nous sommes dans les temps en arrivant. Nous ne nous rappelons plus du tout du parcours et il pleut toujours. Photo au col et en route pour le Prarion à 1 969m. Le parcours est glissant et assez technique avec un sentier étroit et aérien. Je flippe un peu mais mon ange gardien est là. Jusqu’au Prarion, ça va mais en haut, nous bricolons pour trouver le balisage et nous descendons vers le col de Voza si bien qu’à un moment, Jean doute et après consultation du topo et de la carte, nous décidons de prendre une route de traverse en espérant rattraper notre chemin.

Il suffit de suivre le balisage

Après quelques centaines de mètres, nous rattrapons le balisage et nous n’avons pas trop perdu de temps ; le chemin commence à descendre et on arrive en forêt où on glisse sur les racines et je me rappelle que la dernière fois, j’avais flippé. Jean est devant, beaucoup plus à l’aise que moi. Je descends tranquillement mais les genoux trinquent. A la sortie de la forêt, on traverse le TMB, le Train du Mont Blanc (enfin les rails) et on redescend, on redescend, ça n’en finit pas. La forêt se termine mais on descend toujours on doute encore une fois et Jean part devant je continue tranquillement. C’est la bonne route, il a vu un balisage encore 30 mn de descente et on devrait y être. J’ai vraiment souffert dans cette descente ; nous arrivons à l’auberge qui est sympa  et nous prenons 2 places dans un dortoir. Le plus embêtant est qu’un groupe belge vient d’arriver, nous espérons qu’ils ne seront pas trop bruyants. J’ai oublié de dire que nous avons mis 7h pour 5h45 sur le topo mais il y avait 2 fois où nous avons douté du parcours plus une fois où nous avons mangé un bout.  J’ai oublié de raconter l’anecdote  qui m’est arrivée : j’étais dans le dortoir et comme séparation, il y avait une porte et à un moment, un monsieur a ouvert la porte pensant aller aux toilettes et il est tombé nez à nez avec moi au lit. Je lui ai indiqué les « vraies » toilettes.

Le 30 juin : Bionnassay 1 320 m - Refuge de Tré la tête 1 870 m : Via les Chalets de Miage 1 559 m - Les Chalets du Truc 1 720 m

Refuge de Bionnassay

Petit déjeuner à 7h. Cette auberge est vraiment superbe avec de vieux outils et le propriétaire est très agréable. Jean qui n’a pas  pris sa ceinture pour son pantalon, et qui le perd demande une corde (on dirait Jésus avec sa robe de bure). Départ 7h40 au moment de partir, il pleut ; nous décidons de mettre les goretex. A une centaine de mètres, nous traversons un torrent et ça monte raide derrière et puis une traversée sympa jusqu’au Champel où nous respectons l’horaire. Il pleut toujours mais moins qu’hier. Nous attaquons une montée raide qui se poursuit dans la forêt et qui longe un torrent ; nous arrivons  aux chalets de Miage. Nous avons toujours les goretex mais il ne pleut plus que par intermittence ; nous respectons à nouveau l’horaire. Nous traversons les chalets de Miage mais là, ça se corse : la montée est raide et en lacets : c’est dur, dur à monter. Nous arrivons au chalet du Truc à 1 720m. Ensuite, nous descendons vers les granges de la Frasse où nous attaquons une descente sur une route forestière où cela descend très fort. Nous allons passer de 1 720m à 1 350m tout, en descente ; à un virage de cette route, nous plongeons dans la forêt, descendant entre les racines et les pierres : c’est tuant. J’en ai marre ; nous arrivons à 12h15 soit 4h35 de rando au lieu de 3h45 de prévu.

Puis, vient le gros morceau, le refuge de Tré la Tête qui est donné pour 2h30 et qui à la Frasse est donné pour 3h45 ; nous apprenons par une anglaise qu’il y a 2 parcours : nous prendrons le moins dur. Après plusieurs hésitations à certaines intersections, nous montons vers le refuge. Ca monte, ça monte parfois sur un bon chemin, parfois sur des pierres mais, nous devons faire 370 m de dénivelé ; nous mettons 2h45 et j’en ai marre, mal aux épaules, aux pieds aux genoux et, comme dirait Alexandre, des muscles doivent me pousser partout.

La montagne, ça vous gagne !

Nous avons mis 7h20 soit 1h de plus que le topo mais cela m’a paru très très long surtout le fait de descendre et de remonter tout de suite derrière. Je suis actuellement à la terrasse avec une bière, j’ai fait quelques étirements mais j’ai mal aux épaules à cause du sac à dos. Jean m’a pris mon sac le dernier quart d’heure car, j’avoue que, quand j’ai vu le refuge tout en haut alors que, nous étions encore bien en contrebas, j’ai eu un grand moment de découragement. Arrivés au refuge, la gardienne nous montre le dortoir très propre et nouvellement  refait. Nous prenons une douche, je lave quelques affaires car, nous n’avons pas beaucoup de linge d’avance et ensuite, terrasse je ne fais plus rien on verra demain. On s’est couchés à 20h30 et moi j’ai dormi assez vite Jean lui, vers 21h. Nous avons fait une bonne nuit. Jean s’est réveillé vers 3h bien réveillé !! Alors, il est allé dehors et a vu un magnifique ciel étoilé. J’ai oublié de dire qu’avant de nous coucher, nous avons vu des bouquetins qui sont, à priori, souvent près du refuge ; Jean les a pris en photos. Repas : soupe, pâtes et agneau avec pour terminer un bon dessert au chocolat.

Le 1er juillet Refuge de Tré la tête 1 870 m - Refuge de Roselette 2 200 m : Via le Ref. de Nant Borrant 1 459 m, Ref. de la Balme 1 706 m, Le Col de la Fenêtre 2 245 m

La Col de la Fenêtre pour accéder à la Roselette

Il fait beau. Petit déjeuner à 6h30 : pâté, fromage, pain confiture et Nutella départ à 7h pour le refuge de Roselette. Le départ se fait sur une descente très technique où les genoux sont mis à rude épreuve ; cela descend jusqu’au refuge de Nant Borrant où nous avons mis 1h30 comme le topo. Ensuite, nous attaquons une route forestière ou plutôt un sentier bien large que nous avions vu du refuge hier soir et de cette route, nous voyons le refuge de Tré la Tête d’hier. La route monte jusqu’au refuge de la Balme à 1 706m.

Nous avons démarré de 1 970m pour descendre à Nant Borrant à 1 459m et remonter à 1 706m. En arrivant à la Balme, nous buvons un coup au refuge et nous partons vers le gros morceau : le col de la fenêtre. J’appréhende un peu, du fait de ma dernière expérience à cet endroit où j’avais vraiment stressé et j’avais trouvé cela très long : il faut dire que j’avais démarré du Truc et cela faisait 9h15 de randonnée d’un coup. Aujourd’hui, j’y monte moins fatiguée mais c’est très long, et les souvenirs que j’avais (qu’on voyait le col assez vite) sont inexacts on ne le voit pas.

Direction le Col de la Fenêtre

On monte, à travers un pierrier qui nous amène à ce fameux col que je franchis à 12h45 soit 5h45 après le départ soit 1h30 de plus que le topo mais nous avons trainé un peu là haut et j’étais contente d’être arrivée. Maintenant, la descente très pentue au début puis serpentant à flanc de montagne. Certains passages sont difficiles et je les passe en marche arrière bien aidée par Jean.

Nous arrivons enfin à la tête du lac de Roselette mais un monsieur nous dit que le passage que nous voyons n’est pas le bon alors, nous continuons sur la route mais la descente est raide et mes genoux me font mal. Où est donc ce fameux refuge ? Dire que nous le voyions hier de Tré la Tête il a un tipi blanc mais, nous descendons sans le voir jusqu’à ce qu’enfin, au détour du chemin, il nous apparaît. Le refuge est identique à mes souvenirs d’il y a 6 ans. C’est le même propriétaire et le même dortoir. Nous choisissons nos places dans le dortoir et allons à la douche qui fonctionnent avec des jetons à mettre de l’extérieur de la douche (pas facile quand on est sous la douche de mettre un jeton) Surtout que nous prenons notre douche à 2 ! Pour l’instant compte rendu, pour le reste on verra demain.

Le Refuge de la Roselette approche

Commentaire de Jean : Après une première journée où la fatigue se faisait sentir. Après une deuxième journée où nous avons frisé le « burn-out » ; après 2 jours où le négatif dominait, voici le troisième jour où le positif a repris le dessus où Christine était au col de la Fenêtre souriante, fatiguée mais souriante. Hier, à la vue du refuge, elle n’avait plus de bras et plus de jambes. Aujourd’hui, à la vue du refuge, elle a failli se mettre à courir. C’est génial !!

Le repas du soir est très bon : soupe avec croûtons et gruyère, viande avec riz et sauce et tarte aux myrtilles. Ensuite dodo jusqu’à demain

 

Le 2 juillet : Refuge de la Roselette 2 200 m - Praz sur Arly 1 036 m : Via le Col du Joly 1 990 m, le Col de Véry 1 962 m, le Crête du Midi 1 884 m

Nouvelle journée de froid et de pluie

Nous démarrons à 7h10 après une nuit très pluvieuse et un gros ronfleur dans le dortoir. Le petit déj est copieux : pain grillé, confiture, miel et café. Nous démarrons sous la pluie et nous sommes équipés avec polaire, goretex et pèlerine. Nous mettons 30mn pour récupérer le GR car le refuge est à l’écart du GR. Nous récupérons le col Joly à 7h40 et nous partons vers le col de Véry ; il pleut toujours, le terrain est gras et je flippe un peu car nous marchons sur un genre de glaise qui glisse et, comme le sentier est étroit et le vide derrière, je vous laisse entrevoir mon état d’esprit. Enfin, nous passons ce mauvais passage et nous passons le col de Véry avec 1h de retard sur le topo.

2014-07-02 009 TPMB

Nous arrivons au refuge de la Croix de Pierre : le vent est monté et il pleut toujours ; nous avons les  pieds mouillés en plus, j’ai mal aux genoux dans les descentes. Nous buvons un bon chocolat chaud avec le lait de la traite du matin. Nous ne nous attardons pas trop car il fait froid. Le gardien du refuge nous conseille de passer par les monts du Vorès à 2 067 m. Là haut, nous sommes coupés en 2 par la pluie et le vent. Les nuages sont sur nous et nous continuons en alternant les montées et les descentes. A un moment, je pose la question du balisage à Jean car il me semble qu’il y a longtemps que nous n’en avons pas vu. Après avoir posé la question à des ouvriers travaillant non loin de là sur un chantier, ils nous disent que nous sommes descendus trop bas donc, nous faisons demi-tour et à nouveau montées et descentes.

A un endroit, le balisage nous envoie sur une piste de ski l’hiver, donc nous descendons sur cette piste qui doit être à mon avis une piste rouge. Je souffre d’un genou mais je descends. Nous avons douté avant de prendre cette piste car il y a une arrivée de télésiège à droite mais la direction indiquée ne laissait pas de doute alors nous descendons ; nous ne trouvons aucun balisage si ce n’est un semblant de chemin. Arrivés en bas de la piste, il y a une remontée : Jean va voir s’il y aurait, par hasard, une route qui descendrait mais, rien, à part un chamois à qui nous faisons peur. Jean cherche un peu  autour de ce point mais rien. Nous partons donc à travers la végétation très humide afin de trouver notre chemin. Jean voit le toit d’une maison un peu plus haut ; peut être y a-t-il une route ? Nous montons donc à travers tout jusqu’à cette maison et en effet, il y a une route forestière qui descend mais qui ne nous emmène pas à Praz sur Arly.

Camion stop

Nous sommes dans la vallée d’à côté. Nous décidons donc de descendre 4km afin de nous rapprocher d’une route goudronnée et là, nous appellerons un taxi pour Praz ; mais ce sentier  descend bien et moi, je descends lentement. Une camionnette passe et Jean demande  au chauffeur s’il peut nous déposer à la route mais, il doit déjà récupérer des gens là haut alors, nous continuons la descente. Un camion passe, en fait, c’est le gars qui avait renseigné Jean sur notre chemin là haut ; il accepte que l’on monte à l’arrière du camion que j’escalade comme je peux. Il n’y a rien pour nous retenir et on est pas mal chahutés. Notre 1ère expérience en camion su une route forestière. Le chauffeur est sympa il nous descend à Montrond près de Notre Dame de Bellecombe après, nous avons Flumet et Praz.

La récompense, une brazérade

Nous appelons un taxi qui nous amène au restaurant « les Bernards » à Praz. Nous sommes crottés mais contents d’être arrivés pour 20€ de taxi. Ensuite, notre chambre : 1 lit à 2 places, douche et toilettes dans la chambre, le pied. ! Le repas : une tartiflette à faire soi même dans un genre de brasérade ; le charbon de bois est au-dessus. Tout en bas, un casier avec les pdt et les lardons et au-dessus, on y met les tranches de reblochon qu’on laisse mijoter 3mn, c’est un délice. En dessert, mousse au chocolat blanc et coco pour Jean et crème caramel pour moi. Ensuite au lit !!!

Jeudi 3 juillet : Praz sur Arly 1 036 m - Plan de l’Aar 1 732 m : 

A la sortie de Praz sur Arly

Réveil à 7heures, aujourd’hui nous avons le temps car nous montons au plan de l’Aar soit 2h30 de montée. Il fait très beau, nous partons pour 8h ; nous achetons du pain, du fromage, des noix de cajou et nous buvons un café dans un bar avant d’attaquer la route que nous prenons à 9h30. Ca débute par une route goudronnée et ensuite, on arrive au sentier qui part dans la forêt. On voit très bien le Mont Blanc et l’Aiguille du Midi. La montée est agréable. Nous avons réservé nos repas là haut pour ce midi et j’espère manger du saucisson, une omelette et de la tomme. Comme quoi nos désirs peuvent être simples !! En arrivant, nous voyons une table pour 2, mise sous un parasol ; c’est super, il fait très beau. La dame qui tient le refuge est très gentille, elle nous accueille avec sa fille qui doit avoir 14-15 ans.

Elle nous amène une assiette de saucisson et pâté (une partie de mon rêve se réalise) et ensuite des beignets de tomme avec de la salade c’est un régal et à volonté, nous en prenons 3 chacun (2ème partie de rêve réalisé) et ensuite une part de tarte à la myrtille (le summum) ensuite café et petit alcool du patron qui est très bon, pas trop fort fait avec les petites épines naissantes des sapins et de l’alcool bien sûr. Maintenant c’est bain de soleil.

Le refuge du Plan de l'Aar en vue

Commentaire de l’accompagnateur : Hier aurait pu être une journée « test ».Un départ sous la pluie, dans les nuages et parfois avec de bonnes rafales de vent. A cela, des chemins gorgés d’eau, tout comme les chaussures, qui sont très glissants. Alors que la météo s’apaise, une mauvaise anticipation d’un mauvais balisage nous ont fait jardiner pendant 2 heures sur les pistes de ski et pas dans la bonne vallée. Et bien elle a tenu le coup ! Elle a toujours été positive malgré ses douleurs aux genoux. Aujourd’hui, c’est une journée de repos 2h30 de rando et 700m de D+, cela après un petit café en terrasse à Praz/Arly sous le soleil et face au Mont Blanc. Un excellent repas et un après midi au soleil. La vie est belle !!!

Vendredi 4 juillet : Plan de l’Aar1 732 m - Croix de Mayères 1 530 m : Via le Christomet 1 853 m, le Col de Jaillet 1 723 m, le Grand Croisse Baulet 2 100 m, la Cabane du Petit Pâtre 1 915 m, le Col de Niard 1 801 m

On monte en direction du Christomet

Départ du plan de l’Aar à 7h. Des orages sont annoncés et nous voulons, dans la mesure du possible les éviter. Nous démarrons donc et nous devons passer par le haut de la piste du Christomet en 1h. Nous sommes dans les temps, mais d’un seul coup, la pluie se met à tomber et nous mettons en catastrophe les ponchos. Il tonne maintenant et nous avons même quelques grêles ; ça commence bien car, nous sommes partis depuis une heure. Nous continuons à descendre vers le col Jaillet et nous passons de 1 853 à 1 723m mais ce n’est que montées et descentes dures pour les genoux. La pluie s’est arrêtée et nous arrivons au col et ça continue par un sentier assez pentu jusqu’au petit Croisse Baulet à 2 009m.

 

On aperçoit 2 chamois mais, qui ont disparu quand nous nous approchons. La montée vers  Croisse Baulet est dure et nous nous rappelons que la dernière fois que nous y sommes passés, c’était sous la pluie et le vent et, on n’y voyait rien.

Aujourd’hui, nous avons un beau panorama, nous arrivons à 2 100m au ¾ du Croisse Baulet et là, nous nous rappelons que l’abri à moutons nous avait servi de refuge la dernière fois. Puis c’est la descente vers la cabane du Petit Pâtre à 1 915m. Le temps se maintient et un gars descend tout en courant.

Au Petit Croisse Baulet

 

Nous échangeons quelques mots et il nous explique qu’il est en congés dans le coin pour une semaine afin de s’entraîner pour l’UTMB. Nous arrivons à la cabane du Petit Pâtre qui est un abri de 3m sur 2 mais nous ne nous y attardons pas car le vent se lève et le temps est très lourd.

 

Descente vers le col du Niard à 1 801m ça va ; c’est relativement cool sauf la dernière descente vers le col. Puis, nous attaquons les Chalets de Cœur et enfin, la descente vers le refuge de Croix de Mayères qui est encore à 2h40. Nous prenons une grande descente tout cailloux et bien pentue qui met vraiment à mal les genoux, même Jean commence à souffrir d’un genou. Cela dure un bon moment et, enfin nous quittons ce chemin pour un chemin de traverse ; nous dépassons 2 ou 3 cascades mais la route commence à me paraître très longue ; ça n’en finit pas. Je commence à avancer comme un zombi : marcher 50 pas, s’arrêter recommencer encore et encore. Je reconnais les 4 têtes qui sont en fait 4 gros rochers au sommet de la montagne et qui sont au-dessus du refuge. Je me dis à chaque virage : ça y est, je vais l’apercevoir mais rien, toujours rien. Enfin, j’aperçois une manche à air et le toit de ce qui semble être le refuge. Oui, nous y sommes à 1 530m et après 7h45 de marche sans pluie sauf celle du départ qui n’a pas duré.

Refuge de Croix de Mayères avant un orage

Nous n’avons grignoté que quelques bricoles alors, en arrivant nous demandons une assiette de charcuterie et une omelette ; tout est très bon ! Ensuite, nous allons prendre une douche à 1,5€ la douche car ici pas d’électricité c’est un groupe électrogène qui donne l’eau chaude ; ça fait du bien. Je pommade mes genoux et je dors 30mn. J’ai oublié de dire que hier soir, nous avons mangé de la charcuterie avec des tomates et ensuite tartiflette et tarte aux myrtilles pour Jean. J’espère que nous n’aurons pas de tartiflette ce soir car ça ferait 3 jours de suite !! Nous avons mangé une salade composée tomates, concombres œufs etc, puis bœuf au jus, diot et gratin dauphinois et polenta et en dessert…. Un bon gâteau au chocolat.

Il y a une équipe de 32 personnes qui viennent manger, une équipe de trailers qui doit monter en courant ; mais le foehn et l’orage montent d’un seul coup, c’est l’apocalypse : pluie, vent, coups de tonnerre tout y est ; heureusement que nous avons évité ça !! Certains arrivent en courant, ils sont trempés mais le temps n’a pas l’air d’avoir de prise sur eux. Certains arrivent en 4*4 mais ils ont tous des maillots de finisher ou de trail qu’ils ont faits. Ils sont tous affûtés comme dit Jean sans un poil de graisse.

Un jour sur deux la vue est bouchée

Il y en a un qui joue de l’accordéon : ça promet pour la nuit. Nous allons nous coucher et effectivement, ils font du bruit, nous nous réveillons plusieurs fois mais nous nous rendormons. J’entends aussi la pluie plusieurs fois dans la nuit. Nous allons aux toilettes à 4h30 car il faut se rhabiller et descendre jusqu’au bar pour avoir accès aux toilettes. Jean met son téléphone à sonner à 6h30 et heureusement car nous nous étions bien rendormis.

 

La suite, c’est ICI

2014-06-29 000 TPMB

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Jean VRP de la montagne
  • VRP, Voyager, Randonner, Pratiquer la montagne. Ce blog, a un seul but, partager la passion de la montagne, que ce soit en randonnant, en courant, en skiant ou autres au travers de comptes rendus, de photos et de vidéos.
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