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Jean VRP de la montagne
29 juin 2014

2014-06-29 TPMB : Tour des Pays du Mont Blanc P2

TPMB : Tour des Pays du Mont Blanc Partie 2

by Christine

Si vous souhaitez commencer par regarder les photos, elles sont visibles à la fin de ce compte rendu.

Revenir à la partie 1

Samedi 5 juillet : Croix de Mayères 1 530 m -Chalets de Varan 1 620 m : Via Sallanches 540 m, les Julliards 963 m

Pause casse croûte

Nous prenons le petit déjeuner à 7h et départ à 7h20. Il a bien plu et c’est bien détrempé mais il ne pleut pas  Nous avons 1 119m de dénivelé positif et 1 029m de dénivelé négatif. En fait, on descend sur Sallanches en 3heures. Au départ, c’est bien technique et les genoux, toujours les genoux ! Trinquent. A Sallanches, nous appelons les enfants mais nous avons les répondeurs des 2 côtés. Nous buvons un café et nous achetons une baguette viennoise que nous coupons en 2 pour manger avec notre café ; puis c’est le départ vers la variante que nous a indiquée le gardien de Croix de Mayères, ce sera certainement moins gras. Et c’est parti ! Nous montons, montons, ça n’arrête pas, la pente est assez importante et nous pique niquons aux Julliards près de la fontaine.

Nous mangeons des sardines, du pain, du fromage et des abricots puis c’est le redémarrage encore plus de 2 heures de montées, on n’en voit pas le bout. Enfin, au détour du chemin, il est là après 8 heures d’effort, Le refuge est là enfin. Nous nous posons, nous enlevons nos chaussures et nous mettons nos polaires car il fait froid, nous sommes à 1 620m d’altitude, le temps a été lourd toute la journée avec un peu de soleil à Sallanches mais maintenant c’est très nuageux et on ne sait pas ce que ça va donner. Le dortoir où nous sommes est complet (15 personnes). Ce n’est pas celui où nous étions la dernière fois. La suite à demain…..

Un très beau dortoir

Mal dormi, je me suis réveillée à 2h45 avec l’envie d’aller aux toilettes ; mais les toilettes !!!! C’est une cabane à flan de montagne où on met son papier dans une poubelle et ce n’est pas très stable. De plus, il faut se rhabiller car c’est à 50m. Jean se réveille et je lui demande de venir avec moi car il fait nuit noire ; il vient avec moi et j’y vais avec ma lampe  frontale. Nous nous recouchons mais j’ai du mal à me rendormir ; finalement, je me lève à 6h10. Oh ! J’ai oublié, nous avons mangé charcuterie et tartiflette pour la 3ème fois.

Dimanche 6 juillet : Chalets de Varan 1 620 m - Moëde Anterne 2 002 m : Via Plaine Joux 1 360 m, les Ayères 1 641 m

La Cabane de l'Ours

C’est notre 1er anniversaire de mariage. Nous déjeunons dehors face au mont blanc. Il fait frais mais le ciel est bleu c’est magique ! Un groupe de 7 cyclotouristes déjeunent en même temps que nous et c’est une sacrée équipe. Nous démarrons à 7h45. Cela descend pendant 1heure ½. La fin ça va mais au début, mes genoux me font mal. On arrive à Charbonnière et on a descendu 200m. On descend dans les pierres. Ensuite, c’est Plaine Joux là, c’est facile, c’est un chemin en sous bois pas trop dur ; nous n’avons perdu que 40m.

A Plaine Joux, toujours soleil radieux, nous arrêtons prendre une boisson et nous redémarrons après 30mn ; cela monte tout de suite, c’est une piste de ski qui monte pendant 1heure 15 ; ensuite, nous arrivons au village d’Ayères ; on voit que c’est dimanche car certains jouent aux boules, d’autres font un barbecue ; et nous, comme repas d’anniversaire, c’est petits saucissons, fromage, et pom’potes. Mais quel cadre nous avons, c’est sublime ! On a des monts immenses à gauche, des vaches dans le vallon et nous au milieu, tout petits. On redémarre à 13h et les balisages nous donnent 1h30 pour arriver au refuge. Ca monte continuellement et enfin, à un détour on voit le refuge. Il reste certes du chemin mais on le voit tout au fond. On chemine encore 30 mn et on y est.

Dans 2 jours nous passerons au Brévent

Jean commande une omelette que l’on partage. Tout à coup, il pleut ; pas grand-chose, ça s’arrête et ça recommence. Du coup, ils ouvrent le refuge avant et nous pouvons ranger nos affaires, prendre une douche très agréable vu qu’hier, nous ne nous sommes pas lavés car la douche était à 3€. Aujourd’hui, douche à 2€ mais tant pis, car demain, il n’y en aura pas. Petite lessive et compte rendu. D’un seul coup, l’orage est là, on ne voit plus rien, dehors, ça tonne et il pleut, c’est le déluge. C’est la 2ème fois que nous y échappons…. Cela ne dure pas longtemps et le soleil revient. Nous nous reposons un peu et, ce soir, c’est fondue pour nous enfin autre chose que la tartiflette. Toute la nuit, orages et pluies, ça promet pour demain !

Lundi 7 juillet : Moëde Anterne 2 002 m - Pierre à Bérard 1 924 m : Via les Chalets de Villy 1 885 m, le Col de Salenton 2 526 m

Ça mouille !

Ce matin, temps clair, on voit l’Aiguille du Midi et le Brévent qu’on ne voyait pas hier soir. Nous nous mettons en route à 7h20 par les chalets de Chilly, normalement 1 heure mais nous regardons un peu partout si bien que nous mettons un peu plus. Nous voyons une marmotte mais c’est tout. Nous retrouvons le chalet où nous nous étions abrités de la pluie la dernière fois, il n’a pas changé. Puis, nous continuons vers le col de Salenton qui est donné pour 2 heures. Le temps se couvre un peu mais pour l’instant, nous avons bien de la visibilité. C’est grandiose avec toute cette eau qui coule de partout. Cette nuit, il a vraiment plu beaucoup, il y a même de l’eau sur les chemins. Nous mettons 2h30 pour arriver en haut ; les nuages s’engouffrent dans le col et il fait froid. Nous avons mis polaires et goretex mais, pour l’instant pas de pluie. Nous faisons une photo au col.

Au moment de redescendre, je m’aperçois qu’il faut passer un névé ; je n’aime pas ça du tout je marche derrière Jean, je suis ses conseils. Je claque mes talons en posant mes chaussures afin de ne pas glisser. Au bout du névé, un 2ème névé puis un 3ème que nous prenons mais à la moitié, Jean a un doute, il pense que nous devons bifurquer dans le névé. Je sors le topo en étant sur la neige (situation un peu scabreuse). Jean constate qu’il faut vraiment virer dans le névé. Les jeunes qui étaient devant nous se sont rendus compte de leur erreur et reviennent vers nous. Effectivement, on voit la direction Buet où nous nous étions dirigés alors que ce n’est pas notre direction. Nous retraversons quelques petits névés et nous arrivons sur les gros rochers que j’appréhende un peu vu les souvenirs que j’en ai de la dernière fois.

Une fois n'est pas coutume, le temps change

C’est très difficile et mes genoux me font mal, heureusement, les rochers sont secs. Je passe les plus gros mais l’orage gronde et il commence à pleuvoir. J’aperçois le refuge mais il est encore loin. Je descends sous la pluie accroché à Jean pour essayer de descendre plus vite et nous descendons, descendons. La pluie diminue et nous descendons toujours. Enfin, on voit tout près le refuge. Il pleut à nouveau. Enfin, nous arrivons et le couple qui était devant nous s’est arrêté là aussi et n’est pas descendu à Vallorcine. Nous enlevons nos chaussures et nos goretex et demandons une bonne omelette car nous n’avons rien mangé ce midi. L’omelette est excellente et nous discutons avec le jeune couple qui s’avère être d’Armentières.

Au col de Salenton

Nous discutons de chose et d’autre, ils sont vraiment sympas. Ce soir, ils mangent leur casse croûte car ils ont l’habitude de bivouaquer mais hier soir et ce soir, ils dorment dans le refuge ; je crois qu’ils ont raison. La suite tout à l’heure ou demain. Retour sur la soirée : nous avons mangé de la soupe, des spaghettis bolognaise mais sans viande, de la tomme et une compote. Pas de douche aujourd’hui car cela se passe à l’extérieur, c’est un lavoir équipé de robinets d’eau froide et comme il pleut ce soir ; ce sera sans douche ce soir. Les toilettes sont de vraies toilettes mais elles sont à l’extérieur ; pour y aller, ce ne sera pas pratique cette nuit.

Mardi 8 juillet : Pierre à Bérard 1 924 m - la Flégère 1 877 m : Via Col des Montets 1 461 m, la Tête aux Vents 2 130 m

 

Au départ du Refuge de Pierre à Bérard

Cette nuit, quand je me suis levée, il pleuvait et à 6h30, il pleut toujours et c’est très couvert, je crois qu’on en a pour la journée. Nous démarrons à 7h10 et le couple d’Armentières devrait nous suivre de près. La descente est facile et on avance relativement vite. Les chemins sont de vrais torrents et l’eau se jette dans le Bérard qui, lui, est un gros torrent bien gonflé par les orages de ces derniers jours. A mi-chemin, un couple de hollandais avec 2 enfants d’une dizaine d’années nous doublent à un train d’enfer. L’autre couple nous rattrape un peu plus bas, je marche moins vite qu’eux mais tout va bien. Nous arrivons à Vallorcine dans le temps du topo ; on doit passer sous la voie ferrée pour récupérer un chemin. Notre couple de nordistes jette l’éponge et ils prennent le train pour Chamonix et nos 4 hollandais aussi.

 

Un passage aménagé

Nous, nous continuons et nous arrivons bientôt au col des Montêts. Là, je décide de rajouter un tee-shirt en dessous et Jean met son bonnet des coteaux ; moi, je l’ai mis dès le départ. J’ai 2 tee-shirts, ma polaire, ma goretex et mon bluff, ça devrait aller. Mes chaussures sont mouillées dès le départ pourtant je les avais fait sécher près du feu mais, avec ce temps, tout est déjà trempé. Aux Montêts, il y a un chalet d’accueil et nous ne nous en rappelions plus ; nous pouvons prendre un café ou un chocolat : nous prenons tous les 2 un bon chocolat chaud ensuite en route. Nous montons vers le lac blanc qui est donné pour 3h20 ; c’est une montée que nous connaissons, Jean pour l’UTMB et moi pour l’avoir déjà grimpé avec lui. La montée n’en finit pas et il pleut toujours. Nous apercevons un chamois mais il est dans les nuages et il disparait comme il est apparu. Nous continuons de monter et les chemins dégoulinent d’eau et des torrents jaillissent de partout entre les pierres. Des trailers en entrainement nous doublent. Nous en avons vu partout (au moins une trentaine en tout).

 

La pluie rend les pierres glissantes

Au détour d’un chemin, nous avons 3 bouquetins à quelques mètres de nous et ils ne sont nullement effrayés. Jean a le temps de les prendre en photo. Puis, enfin la bifurcation Lac Blanc-Flégère arrive ; 1 heure pour la Flégère. Nous avons de plus en plus d’eau sur les chemins et parfois même des torrents qui traversent le chemin. Il nous faut alors sauter au-dessus ou jouer entre les pierres ; ça n’arrange pas les chaussures. Nous avons un petit laps de temps où cela se dégage et c’est quand même très beau même par mauvais temps. Des champs de rhododendrons et 2 gros torrents qui serpentent au milieu de tout cela : c’est féerique. Nous sommes maintenant dans le brouillard, il pleut toujours, pourtant nous ne devons plus être loin. Un engin de chantier trimballe de la terre, je pense que nous devons être tout près. En effet, après un petit raidillon, nous y sommes. Il nous aura fallu 7 heures pour y arriver mais vu le temps, je pense que c’est honorable. Nous sommes trempés.

A l’entrée du refuge, nous enlevons les ponchos que nous avions ajoutés un peu plus haut et qui sont mouillés.  Les chaussures sont trempées elles aussi et je pense qu’on les remettra mouillées demain matin. Ensuite, on nous montre notre dortoir : c’est une chambre pour 5 qui est complète pour ce soir ; pour l’instant, nous ne sommes que 2, nous pouvons prendre une douche que nous prenons tout de suite pour nous réchauffer et quel délice ! Surtout que cela fait 48 heures que nous ne nous sommes pas lavés. Nous mettons quelques bricoles à sécher dans la chambre on verra si ça sèche ! Ce soir, au repas salade de tomates, tartiflette et oui encore ! Et 3 desserts au choix. Après, je pense qu’on se couchera tôt car demain, il y a 7 heures à faire et comme dans les descentes, je ne vais pas bien on verra ! A demain.

 

La récompense du jour, un bouquetin !

Commentaire de l’accompagnateur : Que dire depuis le plan de l’Aar ? Depuis que Christine a adopté la positive attitude c’est le pied. Je n’ai toujours pas compris son changement. Pourtant, elle a été mise à l’épreuve. Entre la longueur des étapes, le vent, la pluie, le froid, le manque de douche, des toilettes penchant vers la vallée et j’en oublie probablement ; elle a connu tous les mauvais côtés de la rando itinérante sans en obtenir tous ses bénéfices. Aujourd’hui aura été, je pense, la journée la plus difficile par les conditions météo ; mais, elle a été très courageuse avec un large sourire à la vue du refuge. Pourvu que cela dure !

Mercredi 9 juillet : La Flégère 1 877 m – Les Houches 1 008 m : Via Planpraz 2 080 m, le Col du Brévent 2 368 m, le Brévent 2 525 m

 

Un sentier bien sympathique

Ça y est, c’est la dernière étape. Hier soir, nous avons mangé des pâtes froides, re tartiflette fromage et fromage blanc aux myrtilles. Notre chambre était froide et humide. Les draps sont glacés, nous nous sommes couchés tout habillés avec nos vêtements pour le lendemain sous l’oreiller afin qu’ils ne soient pas trop froids ; de plus, ce sont des lits d’une personne donc, pas de possibilité de se réchauffer à 2 mais ceux qui devaient dormir dans notre chambre ne sont pas venus donc, nous avions un peu d’intimité. Nous avons bien dormi quand même. Réveil à 6 heures comme d’habitude petit déjeuner à 6 heures 30 où nous avons droit à 1 croissant. Les pantalons et les goretex sont secs, les chaussures sont encore trempées ; le journal que nous avions mis dedans a bien épongé mais pas assez. Nous remettons donc les chaussures mouillées, les pèlerines sont, elles aussi, encore trempées. On les range dans les sacs. On démarre sans pluie mais il en est annoncé pour aujourd’hui. La mise en route n’est pas trop dure, je sais que la journée sera longue et difficile avec la descente vers Les Houches.

Pour l’instant, on marche d’un bon pas. On aperçoit en contrebas un chamois qui broute mais nous ne le verrons pas de plus près. Après 2 heures, nous arrivons à Planpraz à 2 080m (arrivée du Marathon du Mont Blanc). Nous avons monté 200m, le ciel se couvre, nous sommes maintenant dans les nuages ; nous commençons à grimper vers le col du Brévent ; il commence à neiger. Nous hésitons puis constatons qu’un groupe nous suit avec un accompagnateur donc, je me sens protégée. Il neige bien et ça promet pour la suite… Nous arrivons bientôt au col de Brévent à 2 368m. Nous ne voyons rien, que l’emplacement « col du Brévent » C’est vraiment dommage car la vue doit être grandiose mais bon ! On redémarre assez vite car le groupe se rapproche et j’aimerai encore être devant eux au sommet du Brévent.

 

Bel arrière plan !

Nous passons des névés et il neige de plus en plus. Nous atteignons des échelles métalliques et c’est un passage difficile mais je m’en sors bien. Après un dernier névé traversé, c’est le Brévent à 2 525m. On ne s’attarde pas mais on décide de prendre un chocolat chaud au restaurant de la télécabine qui, cette fois ci, est ouvert, contrairement à la dernière fois que nous sommes passés. Ca nous fait du bien ; un des employés demande de où nous sommes ? A notre réponse, il nous dit qu’il avait reconnu notre accent. Pourtant, nous ne pensons pas en avoir un important, mais lui, est de Dunkerque, alors ça se comprend un peu plus. Nous redémarrons avec la neige qui tombe toujours et qui commence à tenir au sol. On descend vers Bellachat à 2 152m la descente commence et ça se descend bien pour l’instant ; nous avons maintenant du grésil avec un bon vent, nous descendons toujours. Bellachat en vue : on passe devant et on continue. Maintenant, on descend en lacets serrés, c’est très difficile.  On passe à un endroit où une main courante a été installée pour passer un petit torrent qui descend sur un à-pic. Ce chemin n’en finit pas, on a à nouveau une chaine comme main courante pour un passage encore difficile. Maintenant, nous avons la pluie car nous avons bien descendu.

 

 

En direction du Brévent

Nous arrivons en vue des Merlet. J’ai mis beaucoup plus de temps que prévu mais j’avance et c’est le principal. Au Merlet, je sais qu’il y a, le Christ Roi à 45mn. Nous avons marché un peu et puis, un autre panneau, je m’avance pour voir le temps qu’il reste ; Jean me dit que c’est par là et qu’il y ait 40 ou 45mn ça n’a pas d’importance. Donc, je m’engage dans le chemin qu’il m’indique et je trouve bizarre que ça monte ; car, dans mon souvenir, ça descendait mais bon…..J’avance donc, nez dans mes chaussures car il pleut toujours et, à un moment, je redresse la tête, plus de Jean devant, c’est bizarre car il n’est jamais loin. Je commence à m’inquiéter : peut être n’ai-je pas vu une bifurcation qu’il a prise et moi non ! Je l’appelle, pas de réponse. Je décide de retourner jusqu’au dernier panneau et de revenir. Pas de bifurcation, c’est bizarre ! Je repars en marche arrière et pas de Jean. Je commence à être vraiment inquiète et, tout à coup, je le vois arriver en courant.

 

En haut du téléphérique du Brévent

En fait, il trouvait ce chemin bizarre aussi, lorsqu’il a avancé, il a regardé la carte et a vu que nous n’étions pas sur le bon chemin donc, demi-tour jusqu’au dernier panneau et voilà, nous n’étions pas partis dans la bonne direction ; donc, on repart et le chemin, effectivement descend encore et encore. C’est dur, dur pour mes genoux. J’ai l’impression qu’on n’arrivera jamais et enfin ! Ça y est, c’est fini. 11 étapes, 10 heures pour la dernière au lieu de 7 heures prévues mais avec notre erreur. Je suis contente de mon périple dommage que le temps n’était pas de la partie mais nous avons passé 11 jours avec des moments très forts. J’ai fait 140 km, un dénivelé positif de 8 512m et un dénivelé négatif de 8 512m et une moyenne de 8 heures/jour. Mais je resterai sur un goût amer pour le temps alors que cela fait 2 fois que nous le faisons.

Après la pluie, la neige ! Nous sommes en juillet !

Le dernier mot de l’accompagnateur : Tout comme avant-hier, tout comme il y a 5 ans, la météo ne voulait pas que l’on termine ce tour du Mont Blanc mais c’est sans connaître la détermination et l’optimisme de Christine. Une vraie « finisher », car, pour ce dernier jour, nous avons eu 2 heures de temps clair, le reste dans le brouillard, la neige, la pluie, sans aucun point de vue possible. Le passage du Brévent a clôturé ce tour en beauté. Avant, Christine abordait cela de manière négative, mais ça, c’était avant ! Place à l’optimisme et à la découverte ! Et dire qu’au bout de 2 jours, j’ai failli trouver un moyen de rebrousser chemin et, nous n’aurions jamais su que ce tour était à l’opposé de cette météo capricieuse et ça nous ne l’aurions jamais su ! Aujourd’hui, ce tour est une réussite, j’ai l’impression que Christine a découvert plein de choses positives. Nous avons partagé plein de bons moments et j’espère que cela se renouvellera mais, ça c’est Christine qui validera les nombreux projets que j’ai dans la tête.

A l’an prochain, pour de nouvelles aventures !!!!

Les photos, c’est ICI

Les étapes :

1° Les Houches – Bionnassay, prévu 5h40, mis 7h00 - D + 969 m, D – 649 m

2° Bionnassay - Tré la Tête, prévu 6h20, mis 7h20 - D + 1115 m, D – 465 m

3° Tré la Tête - La Roselette, prévu 5h45, mis 7h40 - D + 495 m, D – 885 m

4° La Roselette - Praz/Arly, prévu 6h10, mis 8h00 - D + 235 m, D – 1081 m

5° Praz/Arly - Plan de l’Aar, prévu 2h30, mis 2h30 - D + 795 m, D – 0 m

6° Plan de l’Aar -Croix Mayères, prévu 7h45, mis 7h45 - D + 630 m, D – 920 m

7° Croix Mayères - Chalets Varan, prévu 8h30, mis 9h00 - D + 1119 m, D – 1029 m

8° Chalets Varan - Moede Anterne, prévu 5h00, mis 6h00 - D + 642 m, D – 260 m

9° Moede Anterne - Pierre Bérard, prévu 4h20, mis 7h00 - D + 641 m, D – 719 m

10° Pierre Bérard - La Flégère, prévu 6h20, mis 8h00 - D + 932 m, D – 504 m

11° La Flégère-Les Houches, prévu 7h, mis 10h00 - D+ 648 m, D – 2000 m

Soit :

Nombre d’heures de marche total, Prévues : 65h20, Réalisées : 79h30

Moyenne d’heures journalières, Prévues : 05h56, Réalisées : 07h11

Dénivelé total : 8 360 m - Moyenne Dénivelé journalier : 747 m

Kilométrage total : 140 km - Moyenne Kilométrage réalisé : 12,70 km

2014-06-29 000 TPMB

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Jean VRP de la montagne
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Jean VRP de la montagne
  • VRP, Voyager, Randonner, Pratiquer la montagne. Ce blog, a un seul but, partager la passion du Outdoor en montagne (randos, trails et autres) au travers de comptes rendus, de photos et de vidéos. Il y a plus de 100 publications, plus de 10 000 photos et de nombreuses vidéos. Pour être informé des publications, inscrivez-vous à la newsletter et n’hésitez pas de partager.
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