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Jean VRP de la montagne
22 septembre 2019

2019-10-02 Ultra Trail Atlas Toubkal (Partie 2)

L’UTAT, l'Ultra Trail Atlas Toubkal (Partie 2)

( La course ) 

Revenir Partie 1

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Samedi 5 octobre 2019

Au départ, Yves aux côtés d'Omar Bouhrim

 Cinq, quatre, trois, deux, un, c’est parti !

Sous un plafond de milliers d’étoiles, les 70 trailers présents s’élancent dans une nuit d’encre, adoucie par le premier quartier de la lune. Les derniers échanges s’estompent, puis chacun se réfère à la seule lueur de sa frontale. Etant en queue de peloton, je distingue bien le chemin lumineux. La montée est très progressive, tout va bien, le rythme est bon, il fait bien moins froid que j’avais imaginé, Max et Yves ont adopté la bonne tenue, ils doivent être bien loin devant normalement. Pour rejoindre le premier col, Tizi n’Addi, nous avons 5 km et 369 m de D+, une belle montée, un bel échauffement. Comme d’habitude, j’ai le nez bien encombré mais cela ne me provoque aucune gêne…. pour l’instant.

A ce col, un premier pointage, le CP1, nous plongeons vers le village de Tacheddirt, 600 m de D-. La descente se fait bien, je rejoins une frontale à une centaine de mètres devant moi, puis je la dépasse et j’enchaîne la descente sans aucun problème, je rattrape et double plusieurs concurrents, j’ai le pied sûr et je suis bien dans ma tête. Je suis rassuré car il y a un mois dans la descente du Ténibre (photos) avec Yves, cela avait éte catastrophique, j’avais eu de grosses douleurs aux quadris. Le sentier est fait de pierres instables dans un lit de poussière mais est suffisamment large pour doubler ou se permettre de petits écarts.

 

De la caillasse avec quelques îlots de verdure

Arrivée à Tacheddirt, nous pointons au CP2, un peu plus loin, je me décide de m’arrêter, pour me délester de ma goretex. Lorsque j’ouvre mon sac, WOUAH ! Surprise, ma poche à eau est ouverte, un peu d’eau en est sorti mais sans dommage. Quelle peur ! Pour info, cette poche de marque « Source », je l’ai acheté il y a un mois ! Comme cela m’était déjà arrivé, je m’en étais acheté une neuve pour m’acquitter de ce problème. Suite à cet incident, je suis passablement énervé. J’entends le bruit des bâtons passer derrière moi et m’interpellant : « c’est ok », je réponds oui, pourtant je ne sais quoi faire pour l’instant ! Je « bricole » quelque chose pour ne pas risquer de me retrouver sans eau et trempé.

 

Une dizaine de minutes plus tard, après que nombre de coureurs m’ont re-dépassé ou simplement dépassé, je repars. En quelques minutes j’ai consommé énormément d’énergie, c’est peut-être ici que mon rythme cardiaque a été le plus haut depuis le début de la course. Pendant cet arrêt, Lucia m’a doublé, je ne la reverrai plus. J’essaie d’oublier ce problème et repars en me disant que j’ai eu de la chance de découvrir cela juste à temps. Après quelques minutes, la montée s’annonce, me voilà parti pour Tzi Tacheddirt à 3 190 m soit un peu plus de 800 m de D+. La montée se fait bien, parfois je vois une, voire deux frontales au loin et ce qui me rassure est que, derrière moi, il y a encore d’autres frontales.

 

Du minéral, que du minéral !

Je passe le CP3 au col sans souci particulier. A cette altitude, on peut ressentir les problèmes liés au manque d’oxygène lorsque l’on est dans l’effort. Pour faire simple,  au-delà de 1 000 mètres, c’est 10% en moins par 1000 m d’altitude. Malgré mes soucis récurrents, ça passe bien, pareil pour les maux de tête, rien à l’horizon, le moral est au top. Nouvelle descente vers le CP4, au village de Timichi où il y a un ravitaillement solide et liquide, pour cela 1 500 m de D- m’attendent. Toujours le regard concentré, le début commence par du roulant mais très vite cela va se compliquer, une descente, du jamais vu pour moi le sentier se rétrécit et aucune pierre n’est stable, à chaque pose de pied, les pierres roulent, pierres que l’on retrouve parfois sur le lacet suivant, les chevilles sont mises à rude épreuve. J’arrive, malgré tout, à courir souvent sinon, c’est marche rapide avec toujours les yeux suivant scrupuleusement le halo de la frontale. Parfois, le risque de tomber est proche, la récupération de l’équilibre est sport, je ne sais pas comment je fais pour rester debout, je suis obligé de ralentir pour reprendre mes esprits. D’autre part, je suis toujours seul, heureusement que le balisage rétro réfléchissant est là pour me rassurer sur ma position. Je passe sur des sentiers étroits avec un mur de soutènement et je ne vois pas le fond, ce n’est pas là que je dois aller, pourtant dans mon élan, parfois je passe près de la correctionnelle.

 

Le chemin qui accède au CP6 et au cœur de l'Atlas

Je finis par arriver au CP4, à Timichi et, surprise, je croise Yves qui en sort, il m’explique qu’il a chuté au bas d’un muret et qu’il doit sa présence à ce ravitaillement à d’autres trailers. Il a chuté lourdement la tête la première dans le trou, les 3 trailers qui composaient le groupe avec lui l’ont sorti de ce trou. Des ecchymoses, sur tout un côté de l’épaule jusqu’au pied et une belle contracture. Dans la chute, il a aussi cassé un bâton. Vu son état, les trailers l’on accompagné jusqu’à ce CP. Après une pause de strapping et des bandes de kinésio-taping. Il repart vers le prochain CP, il y a peu de technique et de dénivelé, il espère pouvoir se relancer mais avec un seul bâton. Quant à moi, je repense à cette descente qui fut parfois « chaude ». Pour l’instant je me pose car je suis fatigué, un peu de fatigue physique mais surtout dû à la concentration nécessaire pour rester le regard dans le faisceau de la frontale. Je ne connaissais pas ce type d’épuisement. Pourtant, il va falloir que je m’y emploie car au 79ème km après 6 000 m de D+, il y a une descente de 2 000 m de D- qui se fera aussi dans la seconde nuit. Pour l’instant, je remplis mon camel qui n’a plus fait des siennes, je bois un café et j’arrive même à manger un peu, le ravito n’est pas aussi diversifié que ceux que l’on connaît en France. Alors que je me remets en route, deux trailers arrivent. Je traverse le village et reprends mon rythme.

 

Eau = Agriculture

Pour atteindre le prochain CP,  Nous allons suivre des courbes de niveau et peu de passages techniques avec des traversées de villages reliés en majorité par un nouveau chemin 4*4. Je m’en souviens principalement de deux, le premier, je le traverse en quelques minutes, je me trompe même mais l’erreur est vite corrigée et je retrouve très vite le balisage dans ces ruelles escarpées. Elles sont sales, les déchets ne sont que des emballages venus d’Europe, des Etats Unis ou de Chine, et ici pas ramassage même si cela n’excuse pas tout !! Ici la priorité c’est presque la survie. Le second village est du même tonneau, je pense que c’est Tadrart, ils sont tous les deux typiques. Alors que je le traverse, je manque un balisage et m’engage dans un chemin montant. A droite peu à peu c’est le trou, le fond de vallée, à gauche, quasi une falaise. Je continue sachant que même s’il n’y a plus de balisage, j’ai juste à suivre ce chemin unique. Seulement, au bout d’un certain temps, je commence à m’inquiéter et cherche au loin devant et derrière moi des frontales, sans succès. Dans aucun cas je ne souhaite redescendre ce que je viens de faire sans certitude. Je finis par apercevoir 2 frontales en vallée et là je peste, je ne suis pas sur le bon chemin. Je continue malgré tout en cherchant un sentier providentiel, espérant redescendre un peu plus tard. Je suis dégoûté, je suis déjà limite au niveau des barrières horaires, je n’ai pas besoin d’en ajouter. Le sentier providentiel, je l’ai trouvé et alors que je suis en train de le descendre, je heurte la seule pierre de cette liaison qui a bien failli me mettre au sol. Seulement, pour éviter la chute, j’ai fait un faux mouvement et une belle douleur s’est fait ressentir dans le dos ! Une nouvelle fois, je peste, décidément cela ne veut pas que cela se fasse ! Et là, je pars dans une mauvaise spirale, une spirale négative. Je repense au briefing et aux recommandations du directeur de course. J’ai du mal à sortir de cette réflexion.

 

Lever du jour magique

Au lever du jour, chacun s’accorde à dire qu’il amène un nouvel élan, et je l’attends avec impatience. Seulement, le jour se lève bien, mais l’élan n’arrive pas, qu’importe, c’est devant que cela se passe ! Au détour d’un virage j’aperçois, un gros chemin de l’autre côté de la vallée, une très longue montée vers le CP6, celui qui donne accès au cœur de l’Atlas. Maintenant, le CP5 est en vue avec sa barrière horaire à 08h00, je ne regarde pas ma montre, j’ai peur de la sentence, la douleur de mon dos est supportable. A mon arrivée, la bénévole me demande si tout va bien, je lui réponds que je me suis égaré après le second village et que j’ai fait du km et du D+ en plus et voilà, maintenant il est 08h17, hors délai ! A cela, elle me répond que je ne suis pas le seul et que la direction de course supprime cette barrière horaire à la condition de repartir tout de suite. Je ne sais à quel saint me vouer, entre mon dos qui me titille, partir vers la prochaine barrière avec 17 minutes de retard et surtout les recommandations du directeur de course qui ne m’ont pas quitté depuis le briefing. Dans le pire des cas, si j’échoue dans la seconde nuit, il est possible que cela décale tout voire que je manque la navette de l’aéroport et de ce fait l’avion, une accumulation de soucis et en plus financier. Je ne suis pas sûr de ma réflexion mais c’est celle là que je retiens et c’est celle là qui me fera jeter l’éponge prématurément. Une dizaine de minutes plus tard, on me demande si je confirme mon abandon, la gorge serrée, je réponds positivement, j’ai envie de chialer comme un gosse à qui on a enlevé son cadeau de Noël.

Rencontre avec un convoi d'ânes

Je suis à Setti Fatma au CP5, km 34, 1 905 m D+, 2 780 D- d’après la trace officielle. En discutant avec les bénévoles, ils ont vu passer Boucles d’Or et Yves avec un bâton, ce dernier avait une bonne allure.

En attendant, mon rapatriement, je discute avec les bénévoles et j’apprends que dans le cœur de l’Atlas, si une évacuation serait nécessaire, elle se ferait par brancard par les bénévoles du PGHM (moi qui pensait qu’ils étaient coureurs) et si cela n’était pas possible, il ferait appel à un hélicoptère de l’armée marocaine. Pendant cette attente, je vois passer, des berbères, des mules avec leurs paniers remplis au maximum, des mobylettes, des 4*4*, quelle circulation !

 Après 2 heures d’attente, nous nous engouffrons dans le 4*4. Nous sommes 9 dans le 4*4, le chauffeur berbère, 4 bénévoles et 4 ex-coureurs. Par un chemin très chaotique, nous descendons au village de Setti Fatma attendre un second véhicule. Ici les enfants ne jouent pas avec une tablette mais avec une caisse en carton remplie de gravas, ils font la course en la traînant. Près de 3 heures, nous seront nécessaires pour rentrer à Oukaïmeden. Après la gendarmerie royale, la police royale est arrivée avec des 4*4 et des quads, nous sommes bien encadrés.

En arrivant à notre tente, je me mets à saigner du nez, encore un souci et pas des moindres. En course, cela n’aurait pas été simple à gérer, des années que cela ne m’était arrivé !

Je ne connais pas les infos que Christine a pu voir sur le site, je l’appelle donc pour la « rassurer » que j’ai « simplement » abandonné et que je suis de retour au camp de base. C’est par Christine que j’aurais des nouvelles de mes deux compagnons, car hormis au refuge du CAF, je ne réceptionne pas la 4G. Christine me donne donc les news de dernière heure et de première heure dimanche matin.

Dimanche 6 octobre 2019

Ravitaillement liquide en pleine montagne

La nuit a été bonne pour moi, je sens toujours une pointe dans le dos mais c’est supportable. Max et Yves sont toujours en course, ils sont passés au PC17 à Imlil et sont séparés d’une bonne heure. Après le petit déjeuner, je pars en reconnaissance au Tizi Oukaïmeden, leur dernier col à 500 m de l’arrivée, je suis impatient de les accueillir là haut. En revenant vers le village UTAT, c’est le « bandeau des Coteaux » qui arrive, je le laisse apprécier son arrivée puis je vais le féliciter, il s’agit d’Antoine Picot un fidèle parmi les fidèles de feu, le Trail des Coteaux de l’Aa, trail à donner « Que du bonheur » à tous, petits et grands. Il a un strip à une arcade sourcilière et un beau pansement au genou, comme Yves, il a fait une belle chute, lui aussi dans la descente vers le CP4. Ses pansements ont été changés au fil des CP, 32h43’, une sacré performance, bravo à lui. Le premier est, quant à lui, arrivé hier soir à 22h43, temps de sa performance, il s’agit d’Omar Bouhrim, lui qui a fait 80 km en rando course pour venir, repartira demain comme il est arrivé, probablement qu’il n’est pas de la même planète !!

Je repars au refuge du CAF pour essayer de suivre l’évolution de mes compagnons. Je discute avec le barman du CAF qui est un bénévole de l’UTAT depuis 5 ans mais aussi sur le MdS depuis 13 ans. Ils sont plusieurs bénévoles à œuvrer sur ces deux épreuves et ils en sont très heureux.

Je vais déjeuner de bonne heure, puis, je pars à la rencontre de Max. Mais, à peine avoir fait quelques centaines de mètres, j’aperçois, deux trailers dont un avec des boucles d’or ! C’est Max qui arrive avec René (1'00''), un compagnon de route, il trottine jusque l’arrivée sans frémir, je regarde cela avec du recul, il aura mis 37H06. Quelques minutes plus tard, il s’allonge dans l’herbe pour récupérer. Je le félicite et le laisse tranquille. La mise à jour du site internet n’est pas instantanée, c’est pour cela que je n’ai pu accueillir Max au dernier col. Je pars de suite à la rencontre d’Yves, je monte vers le col sans l’atteindre, Yves est déjà là avec 4 autres trailers (2'00''), ils se sont regroupés au début de la nuit et ne se sont plus quittés, au dernier CP, ils n’ont pas dormi. Yves est moins marqué que Max, il a récupéré des bâtons au CP7 suite à un abandon et lui aussi a été suivi par le staff médical tout au long du parcours. Après être passé l’arrivée en 37H28, il rejoint Max. Quant à Lucia (Tribouley), elle terminera en 38H43, encore une ligne à un sacré parcours.

Arrivée des Finishers

Au final, seuls 52 trailers rentreront dans les temps impartis sur 70 au départ. Je suis ému de les voir, tous deux finishers. Ils mangent un peu et s’hydratent puis échangent leurs impressions, pas avec des qualificatifs, mais avec des superlatifs, me disant que cela aurait été très compliqué pour moi et que j’avais fait le bon choix. Après une bonne pause, nous prenons la direction de notre tente.

Vous l’aurez compris, si vous souhaitez connaître ce qui s’est passé après le CP5, il faudra vous adresser à Maxime et Yves. Ils m’ont parlé de montées longues, de descentes très longues et techniques, mais aussi de bénévoles fantastiques. Des rencontres avec des berbères dans des endroits improbables où ils ont monté, eau et coca qu’ils vendent 10 dirhams soit 1,00 €. Toujours prêts à faire une photo avec un large sourire. Max m’a dit aussi qu’il avait fait un bout de chemin avec un sourd et muet qui sera lui aussi finisher, impressionnant !

Une autre possibilité, c'est de lire le compte rendu de Christian Baudet finisher de cette édition 2019 qui a partagé un bout de chemin avec Yves.

Aussitôt arrivés à la tente, ils prennent leurs matelas qu’ils déposent à l’ombre d’une tente et me demande de les réveiller après une heure de sieste. Max a du mal à trouver le sommeil, il a une vilaine toux, j’ai l’impression qu’à chaque toux, il s’arrache les bronches. Ils ont des têtes de zombies ! Il nous avouera qu’au dernier CP, un médecin lui a donné un peu de ventoline ainsi que de la cortisone pour qu’il puisse terminer sa course sans complication.

 

Une sieste méritée à l'ombre

L’heure passée, direction la douche du CAF, même si elle ne fut pas très régénératrice, elle fut à priori, excellente. Nous profitons de l’endroit pour boire une bière et télécharger nos cartes d’embarquement. De retour à la tente, Yves prépare son sac car, demain réveil à 5h00 pour l’aéroport. En attendant la remise des prix, et étant en avance, nous repartons trinquer à leur victoire, Boucles d’Or est happé de partout, Yves me raconte sa course, il est content et cela lui donne de nouvelles idées et perspectives. Lorsque j’entends les paroles des uns et des autres, il faut admettre qu’ici, ce n’est pas une course aseptisée, avec des ravitos solides limités et espacés, ici le trail c’est quand même un peu l’aventure et l’autonomie.

Yves, Omar Bouhrim et Maxime, 3 finishers

L’heure du couscous royal est arrivée et l’on ne se fait pas prier, nous nous retrouvons à la table de Laure, 1ère féminine, René le compagnon finisher de Max, ses deux filles, bénévoles qui m’ont accueilli et « chouchouté » au CP5 et nous 3. J’apprends que ma mésaventure entre CP4 et 5 m’aurait coûté au moins 5 km, c’est encore plus dur à avaler mais le couscous m’y aide. Lorsque nous sommes allés chercher nos repas, Yves a été interpelé par un de ses « sauveurs » qui a demandé de ses nouvelles. Il lui a aussi dit qu’il avait eu une bonne étoile dans cette chute, elle était impressionnante. Une belle soirée, un beau débriefing, de beaux échanges.

A 23 heures, nous sommes dans nos duvets, nous disons au revoir à Yves.

 

Lundi 7 octobre 2019

Au réveil, il n’est plus là. Pour nous, la matinée passera vite, un petit déjeuner avec des crêpes marocaines et à 10 heures, nous prenons la navette de l’aéroport et bye bye Oukaïmeden.

Mardi, je reçois un message d’Yves avec une photo de son pied, il n’a pas aimé le retour au pays, c’est une vraie pomme de terre.

Conclusion

Je souhaitais faire cette course car je pensais qu’elle pouvait être un mixte de l’UTMB et du MdS, mais l’UTAT n’a rien à voir avec ces courses.

Pour ma part je suis déçu, déçu car je n’ai fait que la course de nuit et cela m’a privé de décors qui devaient être exceptionnels.

Pourquoi, j’ai abandonné ? Je ne sais pas ou si, les infos du directeur de course m’ont miné, une vrai lame de fond, lorsque j’avais une baisse de mental c’est à cela que je pensais, ce qui m’enfonçait un peu plus. Peut-être m’aurait-il fallu un plus gros mental pour balayer d’un revers de main ces mises en garde.

Cela étant, lorsque je vois que Max arrive 3 heures avant la barrière finale, je me dis que, même, en pleine possession de mes moyens, arriver dans ces délais me semble utopique donc je n’ai pas de regret à avoir.

Peut-être que l’âge aidant, je deviens plus prudent, plus sage, je ne connais pas l’âge de raison !! Et vous ?

Revenir ? Oui, je le pense, c’est en réflexion mais sur une distance inférieure, les distances proposées étaient : 42, 26, 42 + 26 et 12 km, donc il y en avait pour tout le monde. L’environnement est magnifique et le dépaysement total.

Merci à Christine qui me laisse assouvir ma passion et qui est la première à m’encourager. Merci aussi à vous tous par vos encouragements. Christine peut se rassurer, cela ne devrait plus durer longtemps, je ne parle de ma passion mais de mes possibilités à pouvoir participer à ce type d’évènement, les années passent trop vite, attention à vous !

 

Les photos, c'est ICI

La vidéo officielle (12'00'') c'est ci-dessous

 

 

Les autres vidéos : Teaser (2’30’’)  -  Inside (9’00''). Dans le compte rendu : Mathieu Blanchard (6'30'')  -  Arrivée de Max avec René (1'00'')  -  Arrivée d'Yves avec 4 autres trailers (2'00'')

 

 

Liens dans le compte rendu : l’UTAT, l'Ultra Trail Atlas Toubkal  -  UTMB (l'Ultra Trail du Mont Blanc)  -  MdS (Marathon des Sables)  -  Glandass Trail  -  Passerelles de Monteynard  -  TGC (Tour de la Grande Casse)  -  Tour des Fiz  -  Restaurant Oukaïmeden Chez Juju  -  Le gîte d’Hassam à Gliz  -  Le Ténibre  -  Photos au Ténibre  -  Lucia (Tribouley)  -  CR des Fiz  -  CR Glandass Trail  -  Le tracé sur Trace de Trail.

UTAT1

 

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Jean VRP de la montagne
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Jean VRP de la montagne
  • VRP, Voyager, Randonner, Pratiquer la montagne. Ce blog, a un seul but, partager la passion du Outdoor en montagne (randos, trails et autres) au travers de comptes rendus, de photos et de vidéos. Il y a plus de 100 publications, plus de 10 000 photos et de nombreuses vidéos. Pour être informé des publications, inscrivez-vous à la newsletter et n’hésitez pas de partager.
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