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Jean VRP de la montagne
20 août 2016

2016-08-22 OCC et UTMB P1

Retour sur la semaine mondiale du trail 2016 - Partie 1

Si vous souhaitez commencer par regarder les photos et les vidéos, elles sont visibles à la fin.

Ce samedi 20 août 2016, nous nous sommes donnés rendez vous à Chamonix en fin de journée. Lise, Guillaume, Raphael, Charline, Christine et moi-même sommes réunis face au Mont Blanc sous un ciel bleu azur, Guillaume va participer à l’UTMB, Ultra Trail du Mont Blanc, Ultra Trail du Mont Blanc (170 km et 10 000 m de D+) et moi, après 6 semaines sur le GR20 et GR5 de Conca à Thônon les Bains, je participerai à OCC, Orcières Champex Chamonix, (55 km et 3 500 m de D+). A chaque fois que nous sommes réunis, c’est toujours beaucoup de plaisir, mais là, sous le majestueux Mont Blanc, ce sera obligatoirement le top. Nous prenons place dans notre location dans un air de fête.

 

Rassemblement familial à Chamonix

 

Le dimanche, nous allons prendre la « température », pas en ce qui concerne la météo, nous sommes déjà régis par la canicule, mais, ressentir ce qui se passe dans les rues de Chamonix. Le monde est déjà bien présent et lorsque nous découvrons, Place du Triangle de l’Amitié, l’arche de départ/arrivée, la tension est palpable, nous savons ce que nous sommes venus faire. Pendant notre balade, nous rencontrons Benoît, un peu pressé dans ses derniers préparatifs, lui, il s’est aligné avec 2 coéquipiers sur la PTL, Petite Trotte à Léon, une course par équipe hors du commun, le départ de la PTL a lieu demain. Bref, pour nous, une journée tranquille, familiale, de retrouvailles, une journée de vacances avec quand même un peu de questionnement sur mes capacités.

Les premières photos, c'est ICI

pictocourse_ptl

 

Benoît, trailer grimpeur

Lundi 22 août 2016 - 09H00 : Premier départ de cette « folle » semaine de trail, la PTL, Petite Trotte à Léon (290 km et 26 500 m de D+) ouvre le bal. Ils sont 115 équipes de 2 à 3 coureurs soit 300 trailers, course à réaliser en moins de 151H30, soit moins d’une semaine ! De nombreux passages à plus de 3 000 m en autonomie totale, une belle aventure en équipe. Lorsque la musique du film « Le dernier des mohicans » résonne dans Chamonix, le départ est éminent puis, c’est parti, ils se faufilent sous une haie d’honneur traversant la ville en direction de la rive droite du glacier des Bossons, nous encourageons Benoît et ses acolytes en leur souhaitant bonne course. Quelques minutes plus tard, le pseudo calme revient et, chacun flâne cherchant déjà l’ombre car la température se fait bien sentir. Sur le site internet de l’UTMB, on trouve tout ce qu’il faut pour suivre les coureurs sur toutes les courses, Christine et Lise seront prévenus en temps réel par sms aux différents points de passages, par contre, pour la PTL, chaque équipe dispose d’une balise GPS et nous connaissons en temps réel, la position des différentes équipes, c’est très bien fait. C’est par ce biais que nous suivons l’évolution de Benoît et, sachant qu’il redescend en vallée, aux Tines en fin d’après midi, Guillaume et moi nous y rendons pour les encourager à nouveau car après ils seront en montagne sans possibilité de les voir « aisément ». Ils ont une bonne tête, de bon augure pour la suite, sachant qu’ils sont juste au km 22.

Les photos de la PTL, c'est ICI

 

Photo souvenir avec 2 icônes du trail

  

Le mardi, c’est l’ouverture du salon de l’ultra trail, 150 exposants y sont présents : organisateurs, équipementiers, nutritionnistes et tout ce qui tourne autour de la planète trail avec les dernières innovations, je papillonne d’un stand à un autre. Au final, quelques idées de projets, quelques achats et un tirage au sort favorable à Christine qui gagne un tee-shirt Colombia. Pendant ce temps, Martial passe à la vérification du matériel obligatoire pour obtenir son dossard pour la TDS, sa course c’est demain. En fin de journée, à mon tour, je prépare mon sac pour la vérification qui aura lieu demain.

 

pictocourse_tds

 

Mercredi 24 août 2016 - 06H00 : Sous les ordres du starter, Martial part de Courmayeur (Italie) pour la TDS, sur les Traces des Ducs de Savoie, (119 km et 7 250 m de D+), sauf accident, il ne devrait pas avoir trop de difficulté à boucler cette course (l’an dernier, il s’était offert l’UTMB). Seulement les 7 500 coureurs de cette semaine auront un ennemi commun, la chaleur caniculaire qui règne sur le massif du Mont Blanc. Sur la TDS, la partie sélective sera les quelques 2 000 m de D+ à franchir à la sortie de Bourg Saint Maurice en direction du Cormet de Roselend  sur le versant sud. Pour moi, le mercredi est un pas de plus vers l’OCC, à 10H00, je suis dans la file d’attente pour le contrôle de mon sac pour l’obtention du sésame, le dossard : dossard que je retire avec joie, maintenant, il ne me reste qu’à assumer. Nous traversons Chamonix une nouvelle fois et rentrons déjeuner.

pictocourse_occ1

 

Raphaël, prêt à en découdre

A 15H00, nous sommes de retour, car aujourd’hui c’est un grand jour, Raphaël, 4 ½ ans participe à son premier trail et en plus à Chamonix, il prend le départ de la Mini OCC sur une distance de 400 m avec un peu de dénivelé. Sur la ligne de départ, son coach, Guillaume lui donne les derniers conseils et, après un échauffement, le départ est donné sur la musique de « Home ». Tous les enfants se démènent pour terminer ce Mini trail en bonne position, cela dans une excitation (des parents) quasi générale, ils se donnent à fond. Dès l’arrivée, ils sont récompensés d’une casquette finisher et ont droit à un bon ravitaillement, un trail très sympathique, un très bon début de Raphaël sur les traces de son père et aussi de son grand père. Alors que je rentre, Guillaume est parti aux vérifications et retrait de dossard pour l’UTMB tout se passe bien, il y rencontre Mickael qui concourt sur la CCC pour aussi son retrait de dossard. Mouss, Frère des sables 2010 devrait aussi retirer le sien. Ils partiront tous les trois, vendredi. De retour au chalet, je regarde le suivi de la PTL sur le site internet pour la progression de l’équipe de Benoît car depuis hier soir cela n’évolue pas. Je me décide à lui envoyer un sms pour connaître sa position. Il me répond instantanément, me disant qu’après 70 km et 7 000 m de D+, ses 2 coéquipiers ont jeté l’éponge, il est extrêmement déçu alors que lui était, « frais », prêt à en découdre, ce sera peut-être pour une autre fois. Maintenant, il est temps de préparer mes affaires, demain c’est le grand jour. Lise et Guillaume m’ont ramené un décalcomanie à placer sur mon avant bras, c’est le profil de ma course avec les barrières horaires que je m’empresse d’apposer, mais, il y a un mais, l’écriture est petite et il m’est impossible de lire, je m’en servirai donc uniquement pour le profil, ce sera quand même bien.

 Les photos de la Mini OCC, c'est ICI

pictocourse_occ

 

Orcières (Suisse), départ OCC

Jeudi 25 août 2016 - 05H00 : 

C’est l’heure à laquelle je prends le bus de l’organisation Place du Mont Blanc en direction d’Orsières (Suisse), lieu de départ de l’OCC, Orsières Champex Chamonix (55 km et 3 500 m de D+). J’y arrive à 06H15, nous sommes accueillis avec du café, je m’installe dans un coin et j’essaie de dormir encore un peu, le départ est à 08H15 et la journée va être longue. A 07H30, je me rends sur la ligne départ, ou tout du moins, j’essaie car Orsières est parcouru par de très petites ruelles bordées de vieux chalets en bois très typiques, je suis donc à environ 50 mètres de l’arche de départ. Dans cette foule qui m’entoure, je regarde les drapeaux sur les dossards et je me sens bien seul, très peu de drapeaux français, il y en a de tous les continents, dans la presse locale, il était inscrit que sur les 7 500 trailers, 60% étaient étrangers. Pendant les dernières recommandations de Catherine Poletti, principalement à propos de l’hydratation, le sourire est toujours sur les lèvres. Exceptionnellement l’hymne de l’OCC ne sera pas entendu pour le départ, cela est dû à un problème technique, nous partirons avec Dire Straits. Trois, Deux, Un, le départ donné, chacun entre dans sa bulle, tout d’abord en marchant, le temps que le peloton s’étire, puis en trottinant le temps de traverser le bourg. Alors que je démarre ma course, de l’autre côté de la frontière, Martial termine la sienne en 26H05 à la 295ème place, une très belle performance étant donné la chaleur.

 

 

Un trailer heureux

Moi je suis bien, presque trop bien, peut-être trop confiant, je suis arrivé sans aucun stress (inaccoutumé pour moi), ayant terminé les autres courses de Chamonix plus difficiles et revenant de 6 semaines de randonnée, je me sens invincible, l’humilité m’a quitté, attention au retour de bâton ! En sortant d’Orsières, les enfants des écoles sont de chaque côté de la route, de la maternelle au collège, plus on prend de l’altitude, plus les enfants sont grands, ils sont là pour nous encourager, faire du bruit, avec sonnailles et clarines à taper dans les mains, un beau départ, une belle fête du trail. L’excitation du départ retombe à l’inverse de la pente qui se dresse doucement devant moi. Déjà à cette heure il fait chaud et je m’applique à boire régulièrement par petite gorgée pour anticiper tout problème. Le premier ravitaillement est à Champex où Christine et Guillaume m’attendent uniquement pour m’encourager car l’assistance est proscrite sur tout le parcours, j’y arrive 579ème/1414 à 09H45, je suis bien. De Champex au Col des Montets, c’est un sentier que j’ai déjà parcouru à 2 reprises lors de courses précédentes est-ce que cela sera un atout ? Je ne sais pas. Après avoir fait le plein d’eau, en vérité, juste un peu, je repars tout sourire encouragé par ma « dream team » et l’on se donne rendez-vous à Trient, à l’église rose.

 

La montagne, c'est le top !

Après 3 km d’une petite montée, c’est 2 km d’une petite descente bien roulante puis c’est 500 m de D+ sur 4 km pour basculer vers la Giète, le prochain ravitaillement en eau avec un pointage. Tout se passe bien, le rythme est bon, les bâtons sont toujours sur le sac au cas où, je double plus que je ne me fais doubler (c’est bon pour le moral), nous sommes sur un versant sud dans la caillasse, ça chauffe. Alors que le sommet est à portée de jambes (distant de 500 m), je suis pris de crampes (oubliées depuis plusieurs années), au début je ralentis puis, je suis contraint à m’arrêter, je bois, je bois, mais le mal est fait, je peste contre moi-même et sors les bâtons qui pourront peut-être atténuer quelque peu mes douleurs. Je patiente quelques minutes et regarde les concurrents que j’ai doublé un à un, passer devant moi, une belle claque. Je repars en marchant doucement, je sens que les crampes sont bien présentes, sous jacentes alors j’avance doucement et péniblement et je continue à me faire doubler. Je me traîne littéralement jusqu’en haut espérant que la descente sera régénératrice. Passé le sommet, je marche quelques centaines de mètres et j’essaie de trottiner à la faveur d’un monotrace roulant mais la sanction tombe à nouveau, les ischios et les quadris sont touchés, je ne ris plus, je descends en m’outrageant, la Giète est en vue, j’y suis à 11H55 à la 673ème place, 100 places de perdues sur 1 km. Une pause de 10 minutes est la bienvenue, après réflexion, je me rends bien compte que, dans mon euphorie de début de course, je n’ai pas bu suffisamment, comme quoi il ne faut jamais rien laisser au hasard. Le Camel back a peut être aussi ses limites en cas de fortes températures, il faudra que j’essaie les bidons. En attendant j’asperge ma casquette et mon protège nuque et je me remets en route.

 

Passage à Champex

D’une manière générale, le sentier descend jusque Trient, un sentier roulant, sur lequel j’ai beaucoup de difficultés à courir, je suis frustré, normalement j’aurai pu courir sans problème, mais voilà je le paie cash ! Le dernier kilomètre qui m’amène à Trient est bien technique, entre gros pourcentages, pierres et racines de pins, tout est fait pour me ralentir et me faire doubler. Alors que je descends les derniers hectomètres, les spectateurs agitent des clarines, applaudissent, encouragent et j’entends : « Hé le Marathon des Sables ! », c’est Victor, frère des sables 2010, il a été tellement surpris qu’il a pensé Marathon des Sables avant mon prénom. Après la course, nous avons pu discuter par téléphone. Guillaume puis, Christine m’y accueillent. De grandes bassines d’eau avec des éponges sont prévues pour nous rafraîchir, cela fait un bien intense. Je suis pointé 806ème soit encore, un recul de 130 places. Une satisfaction ponctuelle, il est 12H52 et il y a une barrière horaire à 14H45 soit encore une marge de 2 heures, content d’être un peu à l’abri. Une petite pause, une petite soupe et je quitte un bon siège dans une zone d’ombre : le ravitaillement. Mon nouvel objectif est désormais Vallorcine via Catogne, chemin que je connais mais pratiqué de nuit, alors… Sur cette portion, c’est à nouveau 700 m D+. Mon rythme de survie reste valable, il varie en temps réel avec les sensations que me procurent les jambes et elles ne sont pas excellentes. Je continue bon gré, mal gré, en essayant de limiter les efforts inutiles. Le soleil cogne et cela n’arrange pas mes soucis. J’atteins Catogne à 14H56 en 885ème position, les bénévoles ont mis des jets d’eau en service, je ne sais pas comment ils se débrouillent, nous sommes en pleine montagne au milieu de nulle part mais, ce n’est que du bonheur, les coureurs attendent leur tour.

 

Trient et son église rose

Il ne reste qu’à se laisser descendre jusqu’à Vallorcine par quelques faux plats descendants, quelques plats et quelques parties techniques, j’aurai l’occasion de voir la retenue d’Emosson, mais pas le courage de faire de photos, mes jambes me préoccupent. Avant la dernière descente sur Vallorcine, Benoît qui est sur le bord du chemin, m’encourage, lorsque je lui dis : « Alors ! », il hausse les épaules de découragement. Je poursuis mon chemin et j’aperçois la limite de la forêt et la descente herbeuse de Vallorcine. Mon fidèle team est là, j’arrive à 16H03 à la 936ème place, la descente continue, qu’importe le rythme qui n’est pas excellent mais j’ai toujours une marge de 2 heures par rapport à la barrière horaire. Je m’asperge d’eau, casquette, protège nuque, jambes, bras, la « totale » et je fais une pause de 10 minutes puis direction le Col des Montets, juste 200 m D+ sur un chemin très sympathique, sans aucune difficulté, une formalité pour tous. 45 minutes plus tard j’y suis et je vois une dernière fois mon team avant Chamonix, ici la vue est magnifique avec la chaîne du Mont Blanc en toile de fond, reste 800 m D+.

 

A Vallorcine, il fait très chaud

En haut du col, la CCC et l’UTMB coupe la route pour prendre la direction de Tête aux Vents, leurs dernières sérieuses difficultés mais moi je passe de l’autre côté du col et je coupe la route un peu  plus bas en direction du Béchar. Le début du chemin se passe bien mais plus j’avance plus cela devient technique, moi qui pensais qu’il était plus facile de rejoindre la Flégère par ce chemin, que par Tête aux Vents, je me suis bien trompé, bien que mon ressenti soit influencé par mes douleurs aux jambes toujours bien présentes. Une fois au Béchar, le plus dur n’est pas fait, la descente est faite dans le même « moule », très technique, où les mains sont plus nécessaires que les bâtons, la prudence est de rigueur, ici, rien à gagner, tout à perdre ! Et cela dure, cela me paraît long, très long, jusqu’ au moment où la courbe s’inverse et je remonte, cette fois, le haut sera la Flégère, encore faut-il la rejoindre. Je suis toujours dans les sapins, je double plusieurs trailers sans difficulté (ils sont à l’arrêt, sur les bas côtés), je ne suis pas le seul dans la difficulté. Un petit train de coureurs se forme et c’est moi la locomotive, poussive mais c’est quand même moi. Au loin, je pense voir une clairière, plus je m’approche, plus cela s’ouvre et lorsque le passe les derniers sapins, je vois La Flégère, elle est là-haut, tout là-haut, au début de la piste de ski.

 

Avec Raphael, un supporter de choix

Nous sommes arrivés sur cette piste et, tous les wagons que je traînais passent devant moi. Cette montée, je la connais, elle est sur le circuit du Marathon du Mont Blanc, je positive en me disant que c’est la dernière, la piste étant large, des dizaines de trailers en profitent pour me doubler, pour me laisser sur place. J’arrive quand même à La Flégère à 19H19 à la 923ème position, mon bref arrêt de Vallorcine m’a quand même permis de reprendre 13 places. Je bois une soupe et quitte le ravitaillement, j’aspire être à Chamonix. La descente se fait facile, mais il y a de nombreuses racines et l’erreur est toujours possible donc je reste sur mes gardes. A l’approche de Chamonix, je mets mon maillot de club et rejoins le bitume, il est temps, le soleil s’est couché et j’ai failli devoir sortir la frontale. Je passe au-dessus de l’Arve, je rencontre des spectateurs qui m’applaudissent puis Guillaume, venu à ma rencontre pour immortaliser l’instant. Vu le monde, je me sens obligé de trottiner, et bizarrement, je ne ressens aucune douleur, au détour d’un virage, Lise est là avec Raphaël et Charline ainsi que Christine.

 

Arrivée en duo à Chamonix

Elle m’accompagne pour remonter vers l’arche d’arrivée, Place du Triangle de l’Amitié. Le speaker m’annonce, à mon arrivée il m’interviewe. Je passe de l’autre côté de l’arche et retire ma 4ème veste finisher, après l’UTMB, la TDS, la CCC, voici l’OCC.

Cela n’a pas été une course exemplaire mais mon contrat est rempli :

 55 km et 3 500 m D+ en 12H39, 962ème/1414, 25ème V3.

 

 Je tiens à remercier mes accompagnants Christine, Guillaume, Lise, Raphael et Charline ainsi que, vous tous pour les différents messages que vous m’avez transmis. Je vous assure, cela ne vous donne pas des ailes mais, apporte une grande aide morale, MERCI à tous.

Les photos de l'OCC, c'est ICI

 

La compilation photos/vidéos de l'OCC, c'est ci-dessous (8'30'').

 

 

La veste finisher de l'OCC

Voilà, content d’être finisher et un peu frustré de ne pas avoir pu courir à mon gré mais, je ne peux en vouloir qu’à moi-même. Manifestement, les 6 semaines de randonnées qui ont précédées cette course m’ont été bénéfiques, sans les crampes, je pense que j’aurai gagné 1 heure sur le temps final mais avec des si… Le fait de connaître une partie du parcours m’a aidé car, à chaque fois que je suis passé à Trient et Vallorcine, je suis rentré finisher à Chamonix, et çà, c’est bon pour le moral. J’avoue être arrivé à Chamonix en ne prenant pas cette course suffisamment au sérieux, encore une leçon d’humilité méritée ! Nous rentrons au chalet, fatigués et heureux, par contre, la pression monte pour Guillaume, demain sera son jour. A 22 heures tout le monde est au lit.

La suite de l'aventure, c'est ICI

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Jean VRP de la montagne
  • VRP, Voyager, Randonner, Pratiquer la montagne. Ce blog, a un seul but, partager la passion du Outdoor en montagne (randos, trails et autres) au travers de comptes rendus, de photos et de vidéos. Il y a plus de 100 publications, plus de 10 000 photos et de nombreuses vidéos. Pour être informé des publications, inscrivez-vous à la newsletter et n’hésitez pas de partager.
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