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Jean VRP de la montagne
2 décembre 2014

2014-12-02 La TransMartinique

2014-12-06 La TransMartinique

La TransMartinique

« Chronique d’un arrêt programmé »

Si vous souhaitez commencer par regarder les photos et vidéos, elles sont visibles à la fin de ce compte rendu.

La Martinique, qui n’a pas rêvé de ce petit bout de France planté au milieu de la mer des Caraïbes ? (La Martinique est 6 fois plus petite que notre département du Pas de Calais)

Accueil de notre petite équipe par Hubert

Entre cannes à sucre, bananiers, palmiers et plages de sable fin, tel fut le décor de mon dernier défi. Traverser cette île, d’une plage à une autre,  du Nord au Sud au départ de Grand Rivière, puis la Montagne Pelée, Morne Rouge, la forêt tropicale, St Joseph où se trouve la base de vie et l’on enchaîne vers la Plaine du Lamentin, les Roches Carrées, la Montagne du Vauclin et se laisser aller le long de la plage sous les cocotiers jusque l’arrivée à St Anne, une balade de 138 km pour 5 600 m D+. Petit retour en arrière.

Début 2014, Jean-Louis propose de l’accompagner en Martinique pour sa seconde participation, à la TransMartinique. J’accepte « l’invitation », Thierry se joint à nous. Au fil de l’année, nous enchaînons les entraînements et les courses préparatoires pour cette ultime course 2014.

J-20 : C’est la dernière grande sortie de 5 heures sur la Côte d’Opale entre dunes et plage mais sans cocotier. Depuis quelques jours, mon genou droit me fait défaut, malheureusement, cette sortie me le confirmera.

J-18 : Après consultation, le verdict tombe : épanchement de synovie, le repos complet m’est imposé jusqu’à la course.

 

Avec Christine, ma supportrice N°1

J-4 : Nous sommes en « route » pour la Martinique, Lucie, la fille de Thierry s’est associée à l’équipe mais pour le Trail des Caps (33 km pour 550 m D+), pour elle ce sera une première, son premier trail, un beau défi. Christine complétera l’équipe pour nous encourager et m’aider si besoin dans les parcs d’assistance. Il est 20 heures (heure locale) lorsque que nous arrivons, à la descente de l’avion, c’est une bouffée d’air chaud (27°) et humide qui nous souffle au visage. Notre contact local nous accueille, il s’agit d’Hubert, le cousin de Thierry qui est là, il nous dirige vers un stand de l’organisation où il nous présente au Boss, Pascal. Un petit rhum d’accueil et nous quittons l’aéroport pour notre gîte sur les hauteurs de Fort de France à Post Colon près du hameau « Les nuages ». Nous prenons en compte notre gîte, le propriétaire nous prévient qu’il faut se couvrir la nuit car il fait froid !! Nous sommes à 300 m d’altitude, il fait 23°. A 22 heures lorsque nous nous couchons, en métropole il est 3 heures du matin, il nous faudra récupérer ces 5 heures de sommeil dû au décalage

J-3 : Le décalage horaire, une température et une hygrométrie élevée ne me permet pas de récupérer, pire, j’ai attrapé une mauvaise toux. La nuit a été « longue », à plusieurs reprises, je me lève pour essayer de calmer les quintes de toux, je grelotte, la fièvre m’envahit et m’affaiblit un peu plus. Au réveil, je vais d’une chaise à une autre, je n’arrive pas à manger quoi que ce soit. Après plusieurs injonctions de Jean-Louis, nous partons marcher, cela se passe bien, je commence à émerger ! Puis nous allons rendre visite à Thierry et Lucie qui logent chez Elisabeth et Hubert. Elisabeth est une référence sur l’île, elle est entraînée par Hubert et engrange de nombreuses victoires et de nombreux podiums. Tous deux, sont à l’image de cette île, un regard pétillant, de larges sourires et une sympathie débordante. Nous rentrons, je suis fatigué et les quintes de toux reviennent à ne plus finir.

2014-12-04 006 TransMartinique

J-2 : Seconde nuit, elle est identique à la première, je commence à accuser le coup. Aujourd’hui, nous rentrons dans le vif du sujet, c’est le retrait des dossards, nous côtoyons quelques grands trailers, Antoine Guillon, Eric Clavery, Willy Grego, Christophe Malardé et bien d’autres. Nous sommes interviewés par Canal + avant le briefing. Le Boss Pascal présente son équipe, ils sont 17 et sont aidés par 400 bénévoles, le discours est ferme et l’éthique me colle tout à fait, les bénéfices de cette course sont reversés à nombres d’enfants en difficulté. Malgré mon état de forme, assis confortablement dans un fauteuil d’une salle de cinéma, je suis content d’être là. Le parcours est passé en détail avec les conseils de prudence associés. La météo sera excellente nous dit-on, c'est-à-dire, nuageuse qui nous protégera du soleil avec pas ou peu de pluie. Pour terminer, il présente les 15 prétendants et nous retrouvons « notre » Elisabeth dans tout ce beau monde. Equipés de nos dossards nous rentrons.

J-1 : Dès le matin Jean-Louis prépare son sac de course et d’assistance. Depuis qu’il est arrivé, il est pressé d’en découdre. Quant à moi, rien ne change, je n’ai toujours pas d’appétit, je saute quelques repas, donc pas d’énergie. Ne pouvant retarder l’échéance, l’après midi, je prépare mes affaires car la nuit prochaine on se lève à 23 heures !

Au départ avec Thierry, Elisabeth et Jean-Louis

Jour J : Il est minuit lorsqu’Hubert, passe nous chercher pour nous emmener à Grand Rivière, point de départ de la TransMartinique. Je suis à peu près bien, sans stress sachant qu’avec les soucis que j’accumule, cela me semble utopique de rejoindre l’arrivée à St Anne mais j’espère qu’un sursaut s’opérera à mon avantage, qui sait !

Arrivé à Grand Rivière, ma situation s’aggrave un peu plus, j’ai du mal à « tenir » sur mes jambes, je suis vidé, fatigué et le départ est dans quelques dizaines de minutes. D’un côté il y a Elisabeth, Thierry et Jean-Louis qui sont avec un large sourire, plaisantant à tout va, excités de ce nouveau défi. D’un autre, il y a, moi, assis sur une pierre, regardant le sol et la mer à l’infini, aucune énergie en moi. Habituellement sur les grandes courses, je vis sur mes réserves mais là, je n’en possède pas, je n’en ai plus. Je finis par mettre le sac à dos, je prends mon sac d’assistance, je rejoins mes 3 amis et nous nous dirigeons vers l’aire de départ. Voyant mon état de forme, Hubert va chercher un médecin qui fait aussi cette course, on me propose de basculer sur le Trail des 2 Caps, je le remercie mais décline l’offre, à moi d’essayer de réagir ! Nous passons le contrôle des sacs et rentrons dans le SAS du départ. Je me force à esquisser un sourire pour la photo de départ puis attendons les ordres du starter, Pascal.

Départ difficile pour moi

03:00 :  Le départ est donné, les 303 trailers que nous sommes traversent Grand Rivière dans un nuage de fumigènes rouges, un petit tour de Grand Rivière pour étirer le peloton et nous partons à l’assaut de la Montagne Pelée 1 397 m plus haut. Un petit bouchon se forme et je me retrouve avec Elisabeth et Thierry, Jean-Louis, quant à lui est devant. Quelques minutes plus tard, tout rentre dans l’ordre, je me fais doubler, il fait chaud et je suis très vite en transpiration alors que j’ai du mal à avancer. Après avoir coupé quelques lacets, nous prenons un chemin en béton dans les parcelles de bananiers, puis nous revenons sur des chemins forestiers, ils sont fortement ravinés par la saison des cyclones qui vient de s’achever. Nous arrivons à découvert, seuls les arbustes subsistent, tout là haut, on aperçoit les frontales des concurrents qui me fait rappeler les nombreuses lucioles dans les arbustes du gîte, cela ressemble à des guirlandes de leds en cette période de Noël. Le pourcentage de la pente augmente au fur et à mesure que nous nous élevons, nous sommes proches du sommet, il reste quelques marches, mais quelles marches ! Elles m’arrivent à mi-cuisse, je dois m’y reprendre en plusieurs fois. Quelqu’un me tape sur l’épaule, c’est le médecin que j’ai rencontré sur l’aire de départ qui me demande de mes nouvelles puis, « s’envole » sans que j’aie le temps de quoi que ce soit !

 

2014-12-04 003 TransMartinique

Après 02H45 de course, je passe le sommet puis je parcours la crête, le point de vue est génial en ce lever du jour, la force de la nature se fait sentir, des murs de verdure couvrant toute la palette des verts, cela me rappelle la Réunion mais en moins vertigineux et me fait un peu oublier que je suis en galère. Seulement, cela ne dure pas, je bascule de l’autre côté sur le pointage du Mont Pelé à la 273ème place donc, il reste 30 concurrents derrière moi, mon premier objectif est atteint.

 

A Morne Rouge

Sur 1 km, le terrain est roulant mais je n’arrive pas à relancer, je marche donc à bonne allure. Je suis quasi seul, j’aborde la descente, les pierres glissent. Malgré la prudence, je fais quelques glissades sans trop de bobos, le terrain redevient tout doucement plus souple. Au bénéfice d’un faux plat descendant, j’arrive à me remettre à courir, je traverse un champ de piments, accompagné par un caméraman de Canal +, puis je rentre dans la forêt tropicale. Pas besoin d’hygromètre, l’humidité est omniprésente, tout comme moi ça dégouline de partout, le souffle court, je remonte une petite côte et passe quelques gués. Le décor est sublime, ici pas de minéral, que du végétal et quel végétal ! Le sol est jonché de racines luisantes, les occasions de chutes sont nombreuses. Je suis seul dans mon aquarium et j’attends toujours un sursaut, un coup de mieux qui tarde à venir. Je m’accroche aux rubalises qui jalonnent le parcours et qui me rassurent, cela me donne l’impression d’être moins seul. A 07H30, après 4h35 de course, j’arrive à Morne Rouge, je suis à la 290ème place.

La Montagne Pelée

Je suis une nouvelle fois vidé, heureusement Christine est là, elle me recharge mes batteries mentales, je suis incapable de porter quoi que ce soit à la bouche, je sais que le temps sur cette course est compté, je fais le plein d’eau. Nous sommes 6 coureurs, aucun ne cause, tout le monde est dans son monde, nous sommes tous dans le même état de « forme ». Après 15 minutes d’arrêt, je quitte ce merveilleux carbet (abri de bois sans mur, typique des cultures amérindiennes), situé dans une belle clairière de bananiers, palmiers et autres essences. Je ne peux pas gagner du temps sur les ravitaillements mais je peux en minimiser l’impact. Je repars, Christine m’accompagne sur quelques centaines de mètres puis je traverse un hameau et un faux plat descendant nous tend « les jambes ». Revigoré après cet arrêt, je me remets à trottiner, j’aperçois un coureur au loin, bel objectif ! Il me faudra ½ heure pour le rejoindre puis un second que j’arriverai à rattraper, le doubler et le distancer quelque peu.

L'Equateur, chaud et humide. Que du vert !

Nous entrons à nouveau dans la forêt tropicale avec ses racines, elles sont encore plus nombreuses que tout à l’heure, cette partie technique je l’appellerai de la « mangrove alpestre », le pourcentage est plus important, à la montée comme à la descente, heureusement des cordes ont été installées pour facilité le passage des concurrents, c’est du vrai sport !! Tout cela m’épuise, la vitesse de progression est lente, trop lente, je me demande ce qui me fait avancer hormis que Christine m’attend au prochain ravitaillement. Imperturbable j’avance comme un automate, je rattrape même un trailer Corse avec qui je ne reste pas longtemps, je fais le forcing pour « accélérer » car il est d’un négatif épouvantable ce n’est pas bon pour moi. Alors que je suis sorti momentanément de la forêt, je longe une bananeraie où les régimes sont déjà développés, je n’arrive pas à me remettre à courir, le cadre, le chemin sont sympathiques, mais je n’ai toujours pas d’énergie, pas de jambe. Au détour d’une exploitation de bananiers, j’aperçois Christine, toujours fidèle au poste malgré les longues heures d’attente, j’arrive à Ste Cécile à la 285ème place, il est 11H30, cela fait 8h30 heures que je traîne ma carcasse, mais combien de temps encore ?

Le début de la fin !

15 minutes de pause, le plein d’eau, j’arrive à manger une ½ compote de pomme, serait-ce la renaissance tant attendue ? A mon départ, il y a 2 nouveaux abandons, mais moi je ne m’arrêterai pas, ce sera la barrière horaire mais pas d’abandon, je me dois d’avancer, c’est ce que je fais jusqu’à être rejoint par le serre fil. Il s’appelle Weit, il est sympa et hyper positif, il m’encourage, me dit que St Joseph est à ma portée et après c’est un changement de climat avec peu de difficulté, je m’accroche serre les dents, je me relance doucement. Il me fixe objectif après objectif, nous arrivons enfin sur la route RD1 où il prend quelques photos qu’il me transmettra par mail me dit-il. Nous arrivons à un point d’eau, une fontaine, serait-ce RD1 ? Il me semble qu’il y avait un pointage ! Tant mieux, nous repartons, 500 mètres plus loin nous arrivons au contrôle RD1, il est 15H20, la sanction tombe, 50 minutes de retard, le contrôleur me prend mon dossard, je suis hors course.

 

 

J’ai la boule au ventre et larme à l’œil, déçu de ne pas avoir été à la hauteur car on ne vient pas à la Martinique comme on va sur les Coteaux ! Déçu, oui, mais content aussi que cette galère se termine, je n’ai rien à me reprocher, j’ai donné le maximum pendant 12h30 heures. Les bénévoles du RD1 me chouchoutent, nous faisons même une photo de groupe. Après avoir bu un café, me voilà reparti, cette fois-ci en camionnette pour rejoindre la base de vie de St Joseph.

 

A St Joseph avec Thierry

Arrivé à St Joseph, je suis accueilli par l’équipe médicale qui me garde à l’œil. Après quelques minutes de repos, je récupère mon sac suiveur et je vais prendre une douche où je retrouve Thierry, il a 2 heures 30 d’avance sur la barrière horaire, il se refait une santé sous la douche, il n’a pas une mine excellente mais son objectif reste Macabou, rejoindre le km 105 pour apercevoir et pourquoi pas accompagner Lucie qui démarrera le Trail des Caps, cela lui donnerait un nouveau souffle ! En attendant, il essaie de se refaire une santé en mangeant mais cela a plutôt l’effet inverse, il songe à s’arrêter, je l’encourage, il est 17H30 lorsqu’il décide de repartir avant la nuit. Il passe au contrôle médical qui est obligatoire, l’équipe médicale désinfecte la moindre petite plaie et éraflure, la crainte de leptospirose est réelle. Nous l’accompagnons jusque la sortie de St Joseph.

Quelques minutes plus tard, Jean-Louis arrive, il est couvert d’écorchures et de coups, il se rend directement aux douches. Après la douche, il prend un bon repas, il a bon appétit. Il ne se souvenait pas que cette épreuve était aussi difficile, il a été finisher en 2012, mais est il est positif, il n’y a aucun doute dans sa tête. Pendant, qu’il se restaure, nous apprenons par Lucie que Thierry fait demi-tour, il jette l’éponge, il revient sur St Joseph après s’être fait une entorse du genou, nous l’accueillons, il est très fatigué. Il décide de rester dans la structure de l’organisation. Nous nous donnons rendez-vous à Macabou demain à l’aube pour le départ de Lucie, Christine et moi rentrons dormir quelques heures.

 

Surveillance médicale accrue !

Comme convenu, nous retrouvons Thierry sur la ligne de départ du Trail des Caps (33 km pour 550 m D+), pour Lucie, une première course, un beau kilométrage dans un décor toujours aussi exceptionnel, elle va longer la côte sous les cocotiers, le long des plages de sable fin avec un ciel azur, bref, un décor de carte postale. Les trailers de la Transmartinique qui y passent à cette heure ont droit à une haie d’honneur. A 06H00, le boss lâche les trailers du Trail des Caps, nous, nous repartons sur le ravitaillement de Vauclin mais Jean-Louis y est déjà passé, nous retournons donc à Macabou. Il est 09H00 quand il arrive, il a 30 heures de course dans les jambes et a bonne mine, il est décidé à en finir. Après le ravitaillement et le plein d’eau, il repart, la journée va être chaude, quant à nous, nous prenons la direction de St Anne, lieu d’arrivée des différentes courses.

La zone d’arrivée est située dans un endroit idyllique pour nous, métropolitains, une plage de sable fin devant une mer d’un bleu émeraude bordée de palmiers où il y a plus de monde allongé que debout !! Elisabeth est là aussi, les 138 kilomètres, elle les a avalés en 25H47’, un autre monde, chaque trailer passant l’arrivée est ovationné comme il se doit. Après 04H47, Lucie passe l’arrivée avec un large sourire qui en dit long, elle est très heureuse de sa performance, et Thierry quelque peu fier de sa fille, elle s’imagine déjà sur le Trail du Défi Bleu l’an prochain (58 km pour 1 350 m D+).

 

La Martinique : Palmiers, mer, sable fin et soleil

Maintenant, c’est Jean-Louis qui doit arriver, d’après les infos, ce serait vers 18 heures. En attendant, je me traîne ici ou là entre les zones d’ombres. Erreur d’estimation ! Le résultat est là, Jean-Louis arrive à notre « insu », seul le caméraman de Canal+ a pu saisir cet instant après 37H03 de course. C’est Christine qui me retrouve et m’annonce la nouvelle. Je suis déçu de ne pas avoir partagé cette arrivée avec lui mais très heureux pour lui. Il y a deux ans, lors de son premier retour de la TransMartinique, je n’avais pas mesuré la performance qu’il avait réalisée. Cette course est très technique par rapport aux différents trails que nous connaissons en métropole, seuls 225 trailers sur 303 arriveront. Pendant que Jean-Louis se fait soigner par les podologues, alors j’assiste aux arrivées et je revois une traileuse avec qui j’ai partagé un bout de chemin dans la montée de la Montagne Pelée. Ayant une casquette de La Réunion, j’engage la conversation sur ce sujet et j’apprends que tout comme moi, elle s’est fait mettre hors course à « Sans souci » lors de la Diagonale des Fous en 2012, alors qu’il y avait entre autre, une erreur sur le road book. Elle non plus n’a pas encore « avalé la pilule ».

Si je devais faire un bilan, il serait plutôt positif ! J’ai réalisé ¼ de la course, la partie la plus technique, je n’ai jamais connu cela à ce jour. Vu mon état de santé au départ, j’espérais simplement passer la Montagne Pelée, en m’accrochant, j’ai pu repousser le moment où le serre fil, Weit, m’est « tombé dessus ». L’arrêt était programmé par mon genou, mais c’est un autre maillon de la chaîne qui a « lâché », mon genou n’a pas eu le temps de se plaindre.

 

Arrivée sous les caméras pour Jean-Louis

Je suis très heureux que Jean-Louis et Elisabeth nous ont attirés sur ce petit bout de France, les gens y sont très sympathiques. L’organisation menée par Pascal Brisard est au top, elle œuvre pour le caritatif et tout le monde retrousse ses manches pour le bonheur de tous. Il est probable que je reviendrai, j’ai une revanche à prendre. Quant à Jean-Louis, il devrait être « étoilé » la prochaine fois, en effet, lorsqu’un trailer passe l’arrivée pour la troisième fois, il remporte un maillot finisher, comme tout finisher, mais le sien sera brodé de 3 étoiles ! Donc, il ne peut que revenir !

Pour terminer, je voudrais dire un grand merci à Christine, qui m’a soutenu tout au long de cette course sans oublier le bon accueil qu’Elisabeth et Hubert nous ont réservés pour notre séjour sur cette île du bout du monde. Merci aussi pour vos nombreux messages.

Les photos, c’est ICI

Le montage photos/vidéos, c'est ci-dessous (12'51")

 

2014-12-04 001 TransMartinique

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Jean VRP de la montagne
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Jean VRP de la montagne
  • VRP, Voyager, Randonner, Pratiquer la montagne. Ce blog, a un seul but, partager la passion du Outdoor en montagne (randos, trails et autres) au travers de comptes rendus, de photos et de vidéos. Il y a plus de 100 publications, plus de 10 000 photos et de nombreuses vidéos. Pour être informé des publications, inscrivez-vous à la newsletter et n’hésitez pas de partager.
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