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Jean VRP de la montagne
25 juin 2023

2023-06-25 Marathon du Mont Blanc

Marathon du Mont Blanc

Dimanche 20 novembre 2022, je valide mon inscription pour le Marathon du Mont Blanc. Il aura lieu dans 7 mois à Chamonix, le dimanche 25 juin 2023, nous serons 2300 coureurs au départ avec tous, l’espoir d’être finisher de ce trail de 42 km et 2 540 m de dénivelé positif. Encore faudra-t-il atteindre l’arche d’arrivée avant la barrière horaire à 17h30, soit 10 heures de course. 

10ème départ en Vallée de Chamonix

Au LNA, nous étions 21 préinscrits en 4 groupes et, à l’issue du tirage au sort, nous ne sommes plus que 7 ! Pour ma part, une bonne étoile a veillé sur moi le jour du tirage au sort car, ce sera ma 3ème participation à cette course, la première fois fut en 2007, puis en 2011. Ce sera ma 10ème course à Chamonix (OCC, CCC, TDS, UTMB, PTL), départ et ou arrivée. Une ville, une vallée qui inspire liberté et rêves dans de grands espaces où les sommets tutoient le ciel.

Au départ, je serais accompagné d’Alexandre, Benoit, Jean-Christophe, Stéphane et Renaud (le frère de Clémentine). La veille, Clémentine et Vincent feront le 21 km et 1 450 D+ en couple lors du « Duo étoilé » et l’avant-veille, pour ouvrir le week-end, Grégory et Maxime partiront pour le « 90 km avec 6 330 m de D+ ».

Voilà une semaine que le tirage au sort a eu lieu et cela fait 1 mois que des soucis récurrents d’ischios-jambiers me taraudent. Serait-ce que mon obsolescence programmée serait arrivée ? Je n’en sais rien, ce que je sais, c’est que je vais tout faire pour la repousser !

Houffalize, dans les Ardennes Belge

Pour la validation de mon inscription, je débourse 75 € ! 20 € de plus qu’en 2010 !! Pourtant, rien à voir avec le covid ou l’Ukraine ! L’engouement dans le trail fait qu’il est devenu un véritable business ! J’ai souvent pensé que la course à pied était un des sports les moins onéreux mais ça, c’était avant ! 

 

Après une fin d’année compliquée avec des ischios douloureux, dès janvier je me remets en route pour un test grandeur nature en fin de mois à Houffalize, dans les Ardennes Belges, un trail de 23 km et 770 m de D+. Pour moi, c’est un retour gagnant, tout s’est très bien passé. D’autre part, la neige était présente, juste quelques centimètres, suffisamment pour un décor « presque » de montagne. Malheureusement, ce ne fut qu’un petit répit, dès le lendemain, les ischios se font à nouveau sentir, je m’entraîne donc à la sensation. Dès qu’ils se rappellent à moi, je lève le pied et laisse mes lièvres du LNA filer avec regrets. Il me faut intégrer ces soucis si je veux encore prolonger cette activité. Prochain objectif, le Trail des Bosses, le 11/03 prochain.

Le 07 mars, c’est une journée de grève contre la réforme des retraites, les syndicats veulent mettre « La France à l’arrêt ». Ce même jour, je ne suis pas à l’arrêt, je suis immobilisé, depuis hier soir, une grosse douleur se fait sentir. Ces derniers temps j’avais essayé la crème miracle « le Baume du Tigre » sur mes ischios sans réels résultats. La question de me rendre aux Bosses se pose ! Il ne me faut pas attendre longtemps, le lendemain, au réveil, pas d’amélioration, l’âme en peine, j’informe mes copains de mon forfait. Quelques jours plus tard, tout est revenu à la « normale », je m’inscris en dernière minute pour le Trail de Seninghem, le dimanche suivant pour 24 km et 600 m D+. Le trail s’est bien passé, c’était un champ de boue, les adducteurs ont bien travaillé. Une belle course qui m’a bien remonté le moral.

La Team LNA à Morbier

 Je reprends donc l’entraînement avec les copains, parfois je saute une séance, pas à cause des ischios mais à présent, c’est le genou, ce genou qui se manifeste de plus en plus. Je ne consulte pas, sans aucun doute, du déni. Je continue de croiser les doigts espérant que cette douleur disparaisse aussi vite qu’elle est apparue il y a quelques semaines.

Avec les copains du LNA nous passons le we de Pâques à Morbier dans le Jura pour 2 jours intensifs (pour moi). Au final, ce sera 5 très belles sorties plaisir sous le soleil qui me feront un total de 67 km avec 2 700 m de D+. Bilan très positif car aucune alerte ni du genou, ni des ischios, je croise les doigts !

Malgré une continuité des entraînements, après ces années covid, je ne sais plus trop où je me situe dans les barrières horaires et cela profite au doute. J’avais bien prévu de me rendre en Isère à St Vincent de Mercuze pour le Trail de la Grande Cascade mais, fin avril je suis à nouveau confronté à une douleur au genou ! Un mal connu des trailers. Pour ma part, je suis un peu habitué à ce type de soucis, j’ai déjà subi une arthroscopie sur chaque genou. Je remplace donc mes entraînements habituels par des sorties vélo, je n’en fais jamais autant. 

En route vers Chamonix, nous sommes positifs :-)

Inimaginable il y a encore quelques semaines, mais je n’ai pas le choix si je veux réussir ma course au Mont Blanc. Malgré cela, mes genoux continuent à se faire « entendre », parfois, aucune douleur pendant plusieurs jours, puis cela revient ! Je finis par consulter et là, c’est la réponse qui tue ! « Il faut penser sérieusement à lever le pied et à passer à 100% vélo » me dit-on ! En fait l’auscultation ne met rien en évidence. Ce sera donc à la sensation que je continuerai. En attendant, je fais une visite chez l’osthéo en espérant qu’il va redresser le vieil arbre tordu que je suis, on ne sait jamais.

Nous voilà sur la route, il y a une semaine, c’était les « refoulés » du tirage au sort du Marathon du Mont Blanc qui étaient sur la route pour le Trail du Haut Giffre. Ils en sont tous revenus victorieux (sauf un arrêt, provoqué par des vomissements et un autre sur blessure). Nous avons droit à quelques orages conséquents sur la route, mais cela ne porte pas atteinte à notre moral, les prévisions météo sont optimistes. Nous arrivons à notre refuge du week-end, un magnifique chalet au Carroz d’Araches (merci Benoît).

Vendredi 04:00 : Maxime et Grégory sont sur la ligne de départ pour 90 km et 6 330 m de D+. La pluie a cessé quelques minutes avant le départ. Après quelques heures de courses Grégory, il se sent bien et Maxime est au plus mal. C’est l’image que l’on perçoit lorsque nous les voyons au Châtelard en Suisse après 50 km et 3 200 de D+. Sous un soleil de plomb, la situation va s’inverser Maxime reprend du « poil de la bête », il rattrape et double Grégory qui a un « coup de mou » qui lui sera fatal, il jette l’éponge au village du Tour après 63 km et 4 500 m de D+. Maxime poursuivra sa course jusqu’à Chamonix où nous l’accueillerons après 21h58 de course pour 90 km et 6 330 m de D+. Un très grand bravo à lui.

 

Place du Triangle de l'amitié avec Gilles Bouleau

Samedi : Journée de repos avec pique-nique au Lac de Passy où quelques uns d’entre nous retrouvent des amis d’enfance. Par contre, pour Clémentine et Vincent à 19h30, ils sont sur la ligne de départ pour le Duo Etoilé, 21 km et 1 680 m de D+ en binôme. Un parcours qui passe par le Montenvers puis longe le balcon nord jusqu’au Plan de l’Aiguille avant de redescendre sur Chamonix. La difficulté sera de rester concentrer sur ses pieds, tant la voûte céleste est magnifique, totalement dégagée de tout nuage. Malgré de gros soucis gastriques pour Clémentine, ils passeront l’arrivée après 04h49.

 

Dimanche : Réveil à 05h00, nos sacs sont prêts, nous avons reçu nos dossards vendredi et nous n’avons pas eu de contrôle. Pour ma part, je me sens détendu, aucun stress, du jamais vu pour moi !

A 06h45 Christine nous dépose à Chamonix et nous nous rendons Place du Triangle de l’Amitié qui est déjà noire de monde. Il faut dire aussi que le Marathon du Mont Blanc fait partie du « Golden Trail World Series », le championnat du monde de trail.

Le compte à rebours est lancé, 10ème départ

Cette fois, nous y sommes sur cette fameuse place au centre de Chamonix. Sur cette place, il y a 4 sas en plus du sas « élites féminines », ceux-ci sont attribués en fonction des résultats des courses antérieures (cotes ITRA), pour faire simple, c’est l’argus des trailers J. Résultat : Alex, JChristophe, Renaud et moi sommes dans le sas 2, concernant Benoît et Stéphane, ils sont dans le sas 3. Le premier départ est à 07h30, puis 07h40 (sas 2), puis 07h50 (sas 3) et enfin 08h00 pour le dernier sas, le but, éviter tout bouchon lors des premiers rétrécissements, nous aurons droit à 3 ravitaillements complets durant la course, au Tour (13 km et 730 D+, à Vallorcine (23 km et 1 450 D+), à la Flégère (34 km et 2 480 D+) et un dernier à l’arrivée à Chamonix (42 km et 2 540 D+).

Mes douleurs se sont faites oublier, il ne faut pas se fier à une fausse euphorie, quoique ! Je ressens une certaine excitation, mais aussi une appréhension sans oublier tous les bobos d’avant départ, les mêmes qui apparaissent avant chaque course !

Mon objectif premier est d’être finisher, et pourquoi, ne pas finir en 09h00, ce serait une grande réussite. Christine sera là pour veiller au grain, m’encourager et me botter les fesses au besoin.

Alors que nous n’avons pas encore intégré notre sas, nous apercevons Gilles Bouleau, le présentateur du 20h de TF1, nous le saluons. Il vient échanger avec nous une dizaine de minutes, vraiment très cool. Quelques photos et il nous faut rejoindre nos sas de départs respectifs.

 

Proche du ravitaillement du Tour

Dimanche 07h00 – Km 0 : C’est le départ des élites féminines

07h30 – Km 0 : C’est le sas 1, pour nous ce sera 07h40. Comme à l’accoutumée, nous nous tapons dans les mains avant de nous élancer pour 7 à 10 heures de course. Les conditions sont excellentes, il est annoncé 33° en vallée et 23° en altitude, cela va être top !

Alex prend son rythme et Renaud, JChristophe et moi-même essayons de ne pas partir trop vite, la route sera longue. Après quelques kilomètres, Renaud s’échappe. Pour, JChristophe, mon binôme du jour, le trail en montagne est une découverte, il s’est bien préparé. Au passage au Lavancher, Maxime finisher du 90 km est venu nous soutenir en ce début de course avant de reprendre la route

09h25 – Km 13 & 730 D+ : Nous arrivons au Tour, premier ravitaillement, Christine est là, fidèle au poste pour figer l’instant mais surtout pour nous encourager, nous avons effectué 13 km et 730 de D+ et tout va bien. Je profite du ravitaillement pour asperger ma casquette d’eau. Je quitte cet endroit bruyant, tellement il y a de spectateurs qui malmènent des sonnailles en donnant de la voix. En quittant le Tour, je change de versant, le calme revient, seul le bruit des bâtons sur le rocher et le souffle des coureurs se font entendre. L’excitation de ce passage en vallée diminue en même temps que nous prenons de l’altitude. Les échanges entre coureurs s’estompent naturellement. Quant à moi, je continue ma « balade », bien qu’il n’ait pas besoin de moi, je veille sur JChristophe, il est deux lacets en dessous de moi. Bien que nous prenions de l’altitude, la chaleur se fait bien sentir et, parfois, nous pouvons apprécier une petite brise à l’approche des crêtes. Parfois, ça bouchonne un peu, tout le monde n’a pas le pied chamoniard, alors on positive, on s’alimente, on s’hydrate et l’on fait quelques photos souvenirs. Chemin faisant nous arrivons à l’Aiguillette des Posettes à 2 200 m d’altitude, le point haut de la course. Je profite d’avoir une vue sur 360° pour faire une petite vidéo et surtout de profiter de cet endroit magique et magnifique. La descente vers le Col éponyme est technique, je me régale dans cette descente qui est traumatisante, mais difficile de ne pas se laisser aller. Quel plaisir ! Cette Aiguillette des Posettes, je connaissais, je l’ai parcourue à 2 reprises lors de mes participations en 2007 et 2011 mais dans le sens inverse.

 

A l'Aiguillette des Posettes avec JChristophe

11h01 – 1660ème - 19 Km & 1 450 D+ : Je passe au Col des Posettes, puis m’engage vers Vallorcine avec quelques passages dont mes quadris se souviennent très bien.

11h45 – 1670ème - 23 Km & 1 450 D+ : Je suis à Vallorcine mais pas où je pense, je ne me reconnais pas ! Christine est là aussi, pas avare d’encouragements. Je lui dis que je suis « anormalement bien », je n’ai jamais été aussi bien autant physiquement que mentalement. Et comme on dit dans le milieu : « Il faut en profiter car cela ne dure pas ! », alors !!! Je me ravitaille, coca, fromage, Tuc avec le plein d’eau et me voilà reparti, JChristophe est toujours à quelques dizaines de mètres derrière moi. A la sortie du ravitaillement, toujours autant de monde et autant de sonnailles.

Pour accéder au Col des Montets nous passons par une sente à flanc de montagne avant de redescendre le long du torrent de l’Eau Noire où je profite pour noyer une nouvelle fois ma casquette. Ce Col se fait très bien, ni technique, ni pentu. Je pensais y revoir Christine mais elle doit être encore sur Vallorcine pour encourager Benoît et Stéphane. Un peu de descente avant de traverser la route pour s’attaquer à la seconde difficulté, le Béchar. Mais avant cela, des bénévoles sont là pour nous « refroidir ». Je reconnais un peu ce sentier que j’ai foulé lors de l’OCC en 2016, j’en avais bien bavé.

 

La chaîne du Mont Blanc

Il n’y a pas 100 mètres sans que des trailers se cachent des rayons du soleil. Je ne sais pas s’il y a une hécatombe mais cela y ressemble. Je peine dans la montée et JChristophe revient sur moi, il m’accompagne et finit par prendre un peu d’avance. Je continue ma lente progression, parfois je slalome entre les jambes des trailers avachis sur les côtés. Je m’arrête malgré tout, mais juste pour m’hydrater correctement, pour l’instant aucune crampe à l’horizon, je me gave de « Sporténine ». J’entends mon prénom, c’est Benoît, parti 10 minutes après nous avec le sas 3, il a un grand sourire, il reste quelques minutes dans notre groupe, le temps de nous informer que Gilles Bouleau est arrêté en position « PLS », puis disparaît. Doucement je rattrape mon binôme en arrivant au Béchar. La descente est bien technique, JChristophe craignant pour ses chevilles est prudent, ce qui me permet de « reprendre » l’ascendant. Dans cette descente je double Renaud qui a un coup de mou, je l’encourage à me suivre mais, sans succès.

13h32 – 1575ème - 30 Km & 1 970 D+ : Bois Plagnolet, la descente bien technique se termine. Qui dit descente terminée, dit début de côte et celle-ci doit nous mener à la Flégère, la troisième difficulté de l’épreuve. Tant que nous sommes en sous-bois, j’avance doucement mais j’avance ! Lorsque j’arrive au télésiège de la Trappe, il n’y a plus d’arbre, c’est une large piste de ski caillouteuse et tout là haut, la Flégère nous domine. Il y a 100, peut-être 200 m de dénivelé pour l’atteindre en plein soleil. Je commence sérieusement à fatiguer, encore un gros effort et j’y arrive mais pas seul, dorénavant je devrais gérer des crampes naissantes.

 

Un pierrier sur le balcon sud

14h42 – 1585ème - 34 Km & 2 480 D+ : La Flégère, je suis accueilli par Clémentine et Vincent qui m’encouragent, je m’abreuve goulûment, par contre le solide que je mets en bouche ne passe plus, qu’importe, il ne me « reste » principalement qu’une descente ! JChristophe arrive, il est à la peine aussi, des ampoules l’handicapent, il serre les dents. Nous noyons notre casquette puis nous attaquons la descente prudemment. Quelques sentes puis des traversées de pierriers où nous profitons plein pot de la réverbération, ça chauffe ! Le soleil est à son zénith ! Je l’appelle régulièrement pour m’assurer qu’il est bien derrière moi jusqu’au moment où il ne répond plus, il est trop loin. Je continue espérant qu’il va surmonter sa douleur. Renaud, quant à lui en est revenu, après s’être alimenté, il a tout vomi, mais il a récupéré de l’énergie. Il me double et disparaît. Je trottine en essayant de sauvegarder mes cuisses et mes quadris, pour l’instant, tout va bien ! Régulièrement, il y a des dépassements, parfois à mon avantage, parfois à mes dépens. Pendant un instant, l’impression qu’un coureur me colle un peu m’agace, je jette un coup d’œil latéral, erreur ! En une fraction de seconde, je chute ! En chutant je me contracte et déclenche les crampes qui n’attendaient que cela ! J’ai ma jambe gauche qui s’est transformée en un piquet, je serre les dents. Après quelques minutes, le coureur m’aide à me relever et m’accompagne le temps de la remise en route, je continue en marchant, maintenant, plus question de courir, il faut arriver à point, surtout que mon genou se fait sentir. JChristophe n’est toujours pas là, il doit galérer, lui aussi. Après une quinzaine de minutes, las de me faire dépasser, je me remets à courir doucement. Les zigs et les zags se succèdent jusqu’au moment où je perçois l’animation au centre de Chamonix.

16h22 – 1628ème - 42 km & 2 450 D+ : Je rentre dans Chamonix et je ne m’y habituerai jamais, j’ai la gorge nouée, j’ai du mal à contenir mon émotion. C’est Christine qui m’accueille avec Alex et Benoît. Le parcours impose de faire un petit tour entre les spectateurs avant de passer la ligne d’arrivée, ma 7ème ici.

 

Après l'arrivée, cryothérapie avec Alex

Après 08:42:54, suis finisher du 20ème Marathon du Mont Blanc (42 km et 2 540 m de dénivelé positif).

Une fois félicité par mes pairs, ils m’informent que je suis 3ème M6H. J’ai du mal à croire, que moi, le gars du plat pays, faire un podium dans un lieu aussi mythique que Chamonix, incroyable. Je ne saute pas de joie car je ne réalise pas, cela me paraît tellement improbable.

Quelques minutes après mon arrivée, je perds la 3ème place M6H et recule à la 4ème place ! Un trailer de ma catégorie était dans un sas après le mien, c’est la raison de ce décalage. Même si cela aurait été formidable, ce n’est que partie remise. En fait, il est fort probable que ma chute a été double, au sol dans un premier temps et, dans un second temps, du podium J

En attendant l’arrivée de JChristophe puis de Stéphane, avec Alex, nous débriefons sur nos parcours avec une petite cryo pour nos jambes, elles baignent dans une fontaine.

Alors que le début d’année a été compliqué, hormis cette chute, je n’ai eu aucune réelle douleur. Que du Bonheur ! Elément inhabituel, je n’ai jamais pensé aux barrières horaires, le top, aucune pression. D’autre part, mon obsolescence que je croyais programmée ne l’était pas, je vais pouvoir encore parier sur l’avenir mais pas trop loin quand même !

Maintenant, je vais pouvoir à nouveau me projeter sur de nouvelles aventures. Dans quelques jours je vais partir randonner dans le Beaufortain du côté de la Pierra Menta. Et pour les trails rien n’est arrêté.

A suivre......

90 km et 6 330 m de D+ : Maxime (21h58), Grégory (Arrêt au Tour)

21 km et 1 680 m de D+ : Clémentine & Vincent (04h49)

42 km et 2 540 m de D+ : Alex (07h39), Benoit (08h08), Renaud (08h31), Jean (08h42), JChristophe (08h52), Stéphane (09h52)

Montage photos-vidéos de 14' retraçant cet évènement

 

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Jean VRP de la montagne
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Jean VRP de la montagne
  • VRP, Voyager, Randonner, Pratiquer la montagne. Ce blog, a un seul but, partager la passion du Outdoor en montagne (randos, trails et autres) au travers de comptes rendus, de photos et de vidéos. Il y a plus de 100 publications, plus de 10 000 photos et de nombreuses vidéos. Pour être informé des publications, inscrivez-vous à la newsletter et n’hésitez pas de partager.
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